Dents de sagesse
nonada
Arrachée la douleur
Mortifère
Et gicle la douceur dégueulasse d’eau de vie
Au formol
Souris molles sous nos dents de sagesses
Promesses disséquées au parfum délétère
L’asphyxie lente est indolore
Conduite
Du gaz à faire périr les mouettes
Fuite
Entre silhouettes silencieuses
A trop vouloir s'enfuir on fini par s’entendre
S’étendre sous les cieux endormis
J’ai sous les yeux des kilomètres de poches
Et dans mes poches
Le regard vitreux
Se cache
L’essentiel flotte dans le fond de mon verre
Un Picon de trop et un p’tit con plus tard
Juste ce qu’il faut pour vomir ses entrailles
Remords éparpillés sous la lune réverbère
Sa lumière berbère à nos farces barbares
Nos blafardes faces sanglotant tous leur saoul
Sans boursouflure, sans ratures, sans pouls
Seuls et imbibés du soleil rêvé
Jusqu’à s’y noyer dans cette piscine éternelle
Mer de miel
Préfabriquée
Ou l’amour se noie
Ou l’émoi se nourri
Du chlore pourri plein les poumons
Ravis
De l’extase à pas cher et de la folie Dure
Drogue éthylique, Idylle du pauvre
Forçats incongrus et malheureux
Le grand cru de nos destins crèves ardeur
Le cœur souillé de vin et d’étourdissants gâchis
Gare à l’heure
Passe passe le temps
Gare aux leurres
Tendus par la toile du temps
Dans les ciel d’étoiles
Balayées par le vent.