Les sucettes à l'anis, Lettre 7
scribleruss
Les radieuses grands-mères de Tchernobyl.
Samedi 17 Octobre 2015. 15.52
Cinquante cinquième jour après l'opération. Je ne vous en parle plus parce que c'est masculin, inintéressant et d'ailleurs jamais vous ne prenez de mes nouvelles ...
C'est ça les amies ... vous fantasmiez sur mon sexe en érection et je sais que n'aimiez pas que les sucettes à l'anis ... et puis maintenant que vous savez ! fallait en profiter ma chère lorsqu'il était encore temps et que son panache étincelait encore .. mais vous minaudiiez ... Tant pis .. Cherchez cherchez ce n'est pas l'offre qui manque ...
Ben ne vous en déplaise je vais vous en donner quand même de mes nouvelles ; les protections adéquates assurent ma garde rapprochée et ma sécurité sociale ( mais je ne sais pas si vous me suivez ) questionnez-moi au besoin mais désormais je sais ce qu'est être une femme une fois par mois, moi c'est quelques fois par jour .
Toujours des douleurs là où ça fait mal côté périnée qu'il faudrait que je muscle, et douleurs qui semblent s'estomper ... et peut-être aussi des nuits moins pénibles.
Allons ! soyons sport, fair-play, élégant, passons à un sujet plus smoove, et vous comment allez-vous en cure ? Oui ça fait bien je suis en cure ...
Bon écoutez je suis en panne d'inspiration je vais vous quitter, je viens de lire un article captivant sur Slate.fr consacré à ces vieilles femmes de Tchernobyl.
Ces femmes sont revenues « très peu de temps » ( quelques semaines ou quelques mois ) après l'incendie qui a ravagé la centrale pendant dix jours, en avril et mai 1986.
Certaines ont même fait le voyage plusieurs fois, jusqu'à ce que le gouvernement finisse par tolérer leur présence. Quelques-unes étaient accompagnées de leurs maris : plus aucun n'est en vie aujourd'hui.
« Les hommes sont morts plus jeunes, sans doute en partie à cause des radiations et en partie à cause de leur mode de vie », dit la journaliste américaine Holly Morris. L'alcool et la cigarette, plus forts que l'atome ? Cette absence ne semble pas déranger Hanna, pour qui les hommes revenus dans la zone étaient, de toute façon, des « incapables ».
Et les radiations ? « Ces femmes ont survécu à Staline, aux nazis puis à Tchernobyl. Elles n'ont aucune envie de fuir devant un ennemi invisible », croit savoir la réalisatrice.
Je vous embrasse.
µµµ
Psitt ! ; Dites mon amie, entre nous, croyez-vous qu'une femme sache sucer un homme sans prostate, certes ce n'est plus une sucette, qu'un truc bon pour les chats sans arômes ni parfums ...
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