derriére nos barreaux

serena

Quand je pense à lui enfermé là bas, une citation resonne souvent dans ma tête "je croyais que l'amour jamais ne finirai, j'avais tort car plus rien de bon ne pourra advenir desormai". Plus rien de bon ne pourra advenir sans lui. si pres et si loin en même temps. Nous sommes desormai liés par un drame, une injustice qui m'etouffe jours et nuits. souvent je tombe dans ces longs vertiges de souvenirs. souvenirs de nos moments de bonheur passés et defunts desormai ou je pouvais toucher sa main sans sentir ce verre glacé entre nous. Aujourd'hui il me semble que la ville n'a jamais aussi froide, l'appartement n'a jamais été aussi vide et les nuits n'ont jamais été aussi longues. aujourd'hui je sais ce que c'est d'être camé, dependant au point de vouloir mourir pour ne plus avoir à sentir ce manque. je sais ce que c'est de perdre les pédales, de se reveiller la nuit en sursaut à cause de ce mal qui bouffe de l'intérieur et de se demander comment on va bien pouvoir survivre jusqu'a la prochaine dose. je suis effrayée à l'idée qu'il ne revienne jamais ou se perde entre temps dans cet enfer. Ces pensées ne me quittent jamais, je respire ces pensées, je les vit, je me coucher et me lève avec. Les gens me traitent de folles de continuer à l'attendre mais comme l'a dit une certaine Marilyn Monroe, "il était écrit que je resterai fidéle au cauchemar de mon choix". Mon choix le voilà, j'attendrai et jusqu'a la mort si il le faut, elle ne me fait plus peur desormai.

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