Des mots lancés
iamlarsen
Un riff de basse,
quelques « clac clac »
une mélodie à ton image
parfaitement rythmée
et le saxo se charge du reste,
Je suis lancé
et ça fait « pom pom, chikichichikichik »
Moi Pierre Henri Francony, Picard,
j'aurais pu jouer dans « Californication », avec ce taré de Hank Moody ,
ou même partir sur la route avec Jack et sa troupe
parce que comme ils l'ont toujours dit, c'est le rythme qui nous rassemble,
qui nous perd dans la nuit
et qui au petit matin nous fait nous réveiller ivre dans une piaule,
ivre encore, mais heureux toujours
Forcément la mélodie toujours là,
elle est sacrée car elle nous maintient en vie,
A chaque fête sa mélodie et chaque mélodie son sentiment,
la mélodie doit rester,
c'est tout ce qui compte,
la mélodie,
qu'elle nous rassemble,
qu'elle nous mélange,
qu'elle m'oublie au milieu des autres,
que mon âme soit semée
au milieu de la foule qui danse,
tant que la mélodie est
nous ne sommes plus seuls,
ni concurrents
surtout pas conquérants,
nous sommes en paix.
Tout ce que nous sommes est futile sans mélodie
et magique avec,
il ne s'agit pas de chercher à l'expliquer
mais plus de se piquer avec,
se shooter à la vie !
au damne la société !
au vent l'amour !
au diable la vie de tous les jours !
Tout cela n'appartient qu'à un rythme
que vous pouvez suivre
ou ne pas suivre ,
ou faire semblant de suivre,
en prenant des mines accablantes
qui semblent accepter les contingences,
les circonstances,
qui jouissez des concours de circonstances,
Où vous placeriez vous dans une foule qui danse ?
Attendriez vous en retrait ou sauteriez vous à pied joints en trans'?
C'est une image,
que je vous jette
c'est un choix de vie,
c'est une philosophie,
c'est la mélodie qui veut cela !
comme celle qui dicte presque chacun des mots que j'emploie
à l'instant où je me met à taper de plus en plus fort encore et encore sur mon clavier,
jusqu'à ce que vienne une chute, une note un brun différente, qui annonce que la mélodie finie, ma page se veut tournée.