Des torpeurs de harems . Les paragraphes de Scriblerus

scribleruss

Un après-midi de Juillet

Samedi 19 juillet 2014

Dix-sept heures 51

      Cet après-midi la ville avait des miroitements et des senteurs de plage.

   L'église du centre ville comme un grand pointu bandait de toute sa longue flèche crucifiée, jaillissant vers le ciel, ses portes étaient grandes ouvertes invitant le pécheur, j'y suis entré, j'ai prié, qu'importe ce qu'en pensent Dieu ou le Diable, la porte était ouverte, je suis entré, j'ai prié après .. après je ne sais ...

    Le bitume des rues suintait le touriste par tous ses pores, et les femmes étaient nues sous leur débardeur, leur tunique, leur corsage, nues sous leur robe, sous leur jupe qu'une brise marine venant de l'océan soulevait parfois facétieuse, découvrant une fesse, une cuisse érotique, la tache d'un pubis...

   Certaines rues avaient même des parfums de havane, des moiteurs de hamman, des torpeurs de harems, un pauvre femme qui se croyait belle exhibait son décolleté sans seins, ses bras nus, aussi blancs que la chair d'un brochet non encore saucé par un coulis de beurre blanc...

    Mais c'est  l'été nous sommes beaux toutes et tous, tous les rêves sont permis,  ô soleil, ô soleil ...

                                                    µ

   

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