Desir ardent

guegueette

Cela faisait un certain temps que nos corps chauds se reposaient sur le canapé lorsque nous avons prolongé notre folie. Tu a pris ta ligne sur ma croupe et nous étions bien. Ton nez se rapproche tout à coup et renifle. J'aime.


Je me sens bien car nous sommes déraisonnables, et cela me fais du bien. Le bleu de tes yeux me transperce et ta pureté me bouleverse. Tu es un incube au visage d'ange. Un délice, en somme. Tu ne cessera de m'inspirer, toi mon ultime péché.  Nos peau se frôlaient dans leur moiteur. Odeur de stupre électrisante. Je bande. Je jouis. Deux fois d'affilées. Je suis bien .


Et ton souffle haletant et ta langue fouillant ma bouche me confirment le sentiment de passion qui me prend. C'est mutuel.  Tes mains parcourent mon corps et je m'abandonne à tes doux sévices. J'ai le vice. Le désir ardent me prend alors que tes coups de reins me harcèlent. 


Scène de sexe.


Mon cœur tambourine, la lune danse dans le ciel. Tu respire cette neige, sur mon aine. J'aime. Nous sommes bouillants, et ta narine se remplie comme mon envie s'anime et s'exacerbe. C'est un plaisir que nous partageons ensemble, et bien plus. Ce sont des mains à mes hanches, ta langue fouillant à mon antre, mes doigts glissés à ta chevelure d'or, ton pouce inséré en moi plus fort. 


La drogue nous envoi dans des volutes que nous ne connaissons que trop bien pour aimer y voyager, et le stupre nous accompagne. Nous prenons notre temps, car nous en avons, et nous le savourons. 


Tu es ma gourmandise. Tu es mon incube. Un être de plaisir envoyé sur terre pour me faire jouir, en somme. Ton âge s'éclipse lorsque tu entre en moi et lorsque tu va à jouer de tes coups de reins. Une belle cadence, remarquable. Tes mains se faufilent à mes cheveux, et regagnent ma nuque. L'espace de quelques heures, je te confie mon âme et mon corps, mes sentiments et mes émotions. 


Rien ne saurait périr la sensation qui me prend lorsque je suis entre tes mains expertes et près de ton corps réchauffé. Rien ne saurait calmer les battements de mon cœur qui se pressent à ma poitrine lorsque tu m'achève d'un coup fatal et jouissif. 


Une autre ligne se dessine, sur un téton durcit, et tu marque à nouveau midi. 


Un étalon blond.


Nos ébats se prolongent, dans une sensualité déconcertante qui me bouleverse. Tu es dans mon dos, le souffle à mon cou, et ton aine à ma cambrure. Tu t'acharne avec douceur, me tenant la nuque. C'est une position d'un romantisme absolu. Et j'apprécie. 


L'affaire dura toute la nuit, jusqu'au petit jour. Les corps enlacés, emboîtés, les narines bouchées et les pupilles dilatées.  


Nos corps sont allongés, sur le canapé, tu respires sur moi, me tiens dans tes bras. Ton nez se rapproche tout à coup, tu inspire et m'embrasse. L'on renifle sur la table, chacun sa trace. 

Et voilà le soleil qui est témoin de l'accouplement de nos âmes. 









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