Dessous de table
la-musique-de-l-ame
21h30. Elles me répondent enfin et me donnent rendez-vous dans un bar. Soulagé de pouvoir satisfaire quelques envies d'ivresse pour un soir, je m'y rends sans tarder et les retrouve toutes les deux devant l'entrée, riantes à souhait. Deux embrassades chaleureuses plus tard, nous pénétrons le lieu et nous frayons un chemin jusqu'à une table libre. Le volume de la musique est raisonnable et la chaleur humaine palpable, une torpeur qui attise immédiatement ma soif. Nous trouvons par chance une table libre idéalement située, dans un angle du bar. Je m'assieds en face d'Alice, Gwenaëlle prend place à ses côtés, dos au mur. Une position idéale qui me permet de les contempler toutes les deux à loisir, même si mon faible va pour Alice, avec qui je partage un début de relation à peine secret. La discussion s'engage entre nous trois devant un premier verre, puis un second. Alice glisse alors une jambe tendue sur la mienne. Une irrépressible envie de la caresser me prend, sous son pantalon ample. Je succombe à cette perche habilement tendue, la tentation trop forte, et redessine de ma main son mollet, son genou par-dessous son linge.
Peu à peu la discussion avec Gwenaëlle s'étiole, mise à l'écart malgré nous par le jeu des regards et des sourires. Elle s'impatiente, excédée par l'idée d'être une pièce rapportée, exclue du jeu. Entraînée par le feu de la vengeance et du vice, elle finit par faire tomber son sac entre ses cuisses dans une apparente maladresse. Elle expulse un oups ingénu et feint de ramasser son bien, disparaissant complètement sous la table, sourire en coin. La conscience endormie par les attouchements auxquels je me livrais depuis plusieurs minutes avec Alice, je ne comprends les véritables intentions de Gwenaëlle que lorsqu'une main éhontée vient palper mon entrejambe. D'avant en arrière elle cherche à exciter ma virilité déjà bien échaudée. Voyant qu'elle obtient résultat, elle s'applique de plus belle et redouble d'entreprise, écartant mon genou libre pour venir embrasser l'objet de son désir à pleines lèvres, par-dessus le tissu. Mon membre durcit rapidement sous le joug de cette revancharde à mes pieds, vile et audacieuse. La fermeture éclair de mon pantalon s'ouvre et je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire de délectation qui achève de mettre la puce à l'oreille d'Alice. Loin de s'en offusquer, elle poursuit la discussion, complice. Encore prisonnier de son sous-vêtement, mon sexe ne demande qu'à être libéré sous l'assaut de baisers toujours plus gourmands. L'écrin se brise, arraché par une main du diable. Le sceptre se montre, fier, et s'imprègne de la chaleur ambiante, plus forte encore sous cette table et à quelques centimètres d'une bouche avide, soufflant le chaud de l'Enfer. Elle prend le sceptre en main et le masturbe pour lui donner toute sa vigueur. Une fois à point elle le gobe sur toute sa longueur et je sursaute ! Cette fois c'est Alice qui lâche un sourire de délectation, alors que mes phrases sont de plus en plus entrecoupées de silences. Gwenaëlle ne me laisse aucun répit, enfournant et libérant ma virilité à un rythme soutenu, la fringale au corps. Je sais qu'elle n'attend que cela, que la première goutte de sève coule suivie par un flot continu, épais et nourricier mais je tarde à lui donner satisfaction, distrait par la torpeur des lieux et profitant égoïstement des attentions divines dont je suis la cible. Blessée dans son orgueil elle me le fait payer et dévoile d'autres de ses talents. Elle déboucle ma ceinture, déboutonne mon pantalon et extrait mes bourses de leur logement pour les prendre en main et les faire rouler au creux de sa paume comme on fait rouler deux boules de pétanque. De son autre main elle décalotte mon pénis au maximum et le lèche, de sa base vers le gland jusqu'au méat qu'elle titille à le rendre fou. Je l'entends d'ici me narguer et demander enfin son dû, qu'importe le temps que cela prendra. Je ne résiste pas longtemps à ses manipulations perverses, moins encore lorsqu'elle remet en bouche ma raideur, la modèle avec sa langue contre son palais et masse mes couilles avec ses deux mains à la fois. Elle aurait volontiers violé mon orifice avec l'un de ses doigts si je lui en avais laissé l'accès. Mon membre se contracte et gonfle. Je sens ses lèvres s'écarter de contentement avant un ultime assaut, va-et-vient effréné qui propulse mon sperme chaud directement au fond de sa gorge, sa récompense. Elle n'en perd pas une goutte, me torture davantage que nécessaire et fait tressaillir mon corps à plusieurs reprises sous les yeux amusés - et envieux - d'Alice.
La fautive réapparaît de dessous la table, replace ses lunettes et joue de sa langue alors que la serveuse s'avance pour reprendre commande. "Un sex under the t... on the beach s'il-vous-plaît !", emboîté par Alice : "Deux !" puis par moi : "Alors trois, merci." tandis que je me demande quand et comment remédier au désordre laissé par Gwenaëlle. Un pied nu vient se poser à plat sur mon sexe encore en érection, bientôt pris en tenaille par deux orteils habiles. Alice m'avait caché ce talent... La soirée va être longue ! *Sourire*