Deux Zero Quinze

Salim Shelow

Mes Vœux pour l'année 2016

Un pas après l'autre,
Une lettre après l'heure
Ecrire la nuit, comme un premier pas

La fin de l'an,
Tel un feu dans l'eau
Et si le repos n'existait pas.

Un quinzième que l'on souhaite révolu,
Tant le cœur a perdu son souffle,
Je regarde nos vie,
Ignore encore de quel mal on souffre


Mon Dieu, tes épreuves sont lourdes

Ici la guerre sait surgir
Des hommes vêtus de noir venu décimer
Un jour où le paisible subsistait
Ils avaient la haine, ont coulé le sang
Janvier, l'aube en larme.

Oui la plume a blessé,
Mais seul l'intelligence pour battre la bêtise
Tout le reste est horriblement plus bête que la bêtise
Ils étaient des ignorants combattant pour le vide
Car il n'y a pas de chemin de haine dans la foi

Et ce fou si mal inspiré,
Ciblant l'inconnu tel un chien enragé
Conscient qu'il tuait des innocents
Il paiera sous terre puis viendra le jugement

Revivre comme au passé

Je ne suis plus l'enfant mais il faut avancer
Faire ce que je n'ai jamais su faire,
Redevenir un cherche avenir,
La vérité ce que ça n'a rien de facile


Les plus jeunes me demande conseil
Tandis que je silence mon sort
Et même si je ne suis pas à plaindre
L'horizon demande beaucoup d'effort,


Je ne crois plus en l'attente et au temps qui te donne
Il faut courir à son but, chaque occasion est la bonne

La fin de l'effort

Du matin jusqu'au soir
Elle finissait toujours épuisée
Même si ça n'est pas tout à fait terminé,
Elle se repose un peu plus, tant mérité

Entre nuits à méditer et journée à s'activer
Oscille entre le travail du corps et celui de l'esprit
Jamais vous n'avez vu ça,
Elle ne prends jamais de répit

J'ai vu des hommes forts
Et d'autres femmes faire
Mais jamais je n'ai revu ça
Elle est la plus forte
Et j'en suis le plus fier

Mon Dieu, tes épreuves sont lourdes

Novembre, crépuscule de l'an,
Les lueurs se perdent et le sombres se fait pesant
Ravageurs organisés ils ont agit sans pitié
Chaque heures des morts en nombre sont comptés

Et chacun connait,
Quelqu'un qui connait,
Quelqu'un qui...
Tout le monde est touché.

J'ai vu il y a peu à République cette grande place,
Qui n'est plus un simple lieu où l'on passe
Des drapeaux des fleurs et des mots s'y tassent
Paris n'oubliera pas, la France n'oubliera pas

J'ai peur que les conclusions ne soit pas les bonnes
Et que des hommes se retournent contre des hommes
Que les un accusent les autres
Que les autres en veulent aux uns
Que dans leur colère ils fautent
Que dans leurs fautes ils soient craint
Quels solutions aux vices de ce cercle?

La patience et l'intelligence en seul remède
Nous sommes encore debout
Mais toujours un peu sonnés
Que le seize nous rende le jour
Que la nuit soit passée.

Mon petit est grand

Le regard plongeant,
Il sait me sourire comme personne
C'est moi,
Quand je me vois c'est lui.
C'est tellement simple de l'aimer

Et je vous le dis,
Je n'ai jamais autant existé
Vivre c'est une chose,
Le faire vivre c'est cette chose par milliers

Je ne vous en donne pas plus,
Le bonheur ne se partage qu'a faible prose

Douze

Décembre, notre nombre durant ces huit jours,
Ma jumelle de retour,
Nos enfants en plus depuis l'allé

Ils ont ancré nos certitudes,
Il n'y a aucun doute à l'amour,
Je vous le répète,
Il n'y a aucun doute à l'amour.

Papa, Maman, Tata, Tonton, Mamie
Nous sommes encore plus que ce que nous étions,
Entre nuit de danse,
Temps de confidences,
Colère passagères,
Réveil céréale et dessins animés,
Plan galères,
Sortie entre frères,
Inquiétude d'un blessé,
Repas tous ensemble,
On se bat pour la dernière viande,
Les petits ont encore renversé,
Le verre d'eau qu'ils partageaient,
Manège enjoué,
Barba-papa dévorée.
"Je veux voir bébé Yass",
"Il est ou Lehyan",
Je vous aime comme vous vous aimez.


Je vous aime tous,
Présents et absents,
Vus et jamais vus,
Frères et sœurs,
Fils et Filles,
Mère et mère,
Et même aussi mon père,
Je vous aime comme personne ne sait aimer

Ce que Dieu nous donne on ne l'a pas demandé,
La famille est ce que l'on possède le plus,
Qu'elle soit du cœur de la vie ou du sang,
N'oubliez jamais vos proche même dans l'absence,

Il y a ce dernier mot :

Celui qui te tend la main pour que tu la prennes est ton ami
Celui que te prend la main sans que tu la tende est ta famille
N'ignorez plus vos évidences...

Meilleure année à tous

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