DEVENIR
Lorena Arnoux
1-Bonjour
Introduction
C'est ce soir, le 11 décembre 2022 que j'ai eu cette envie d'écrire, du haut de mes 18 ans. Quel culot, je n'ai pas de gros problèmes, juste j'aimerais vous faire part de ce que je ressent, c'est pour moi une belle manière d'extérioriser tout ce qui se passe en moi. Je n'ai pas envie de vous faire chier, j'espère que la manières dont je vois les choses à mon âge ne vous choquera pas ou au contraire ne vous ennuiera pas, ce n'est pas ce que je recherche, je recherche une réponse, qui peut être ne sera jamais trouver mais au moins j'aurai essayer. Bon, je vais, ici, vous faire part de mon évolution psychologique.
Si vous lisez cela,
j'en suis heureuse.
2-Pourquoi?
Pourquoi? Je me suis poser cette question tellement de fois, pourquoi je ne ressens rien? Devrais je aller voir un psy? Maman je ne vais pas bien. Peut être que j'en fais trop, il y a pire dans ma vie je n'ai pas a me plaindre. Arrête de pleurer Lorena, ce n'est pas bien, tu devrais être heureuse. "Tu devrai être heureuse", je l'ai tellement entendue cette phrase. C'est vrai, je n'ai pas à me plaindre j'ai une famille qui m'aime, j'ai eu une assez bonne éducation mais des choses on manquer, pas matériellement parlant, relationnellement parlant. J'ai manquer de soutiens de mes proches durant mon adolescence, je n'ai pas eu les mots que j'attendais de mes parents, ni de mes frères au moment le plus important de ma vie et ceux de beaucoup d'autres. Alors j'ai évoluer, comme beaucoup le font me diriez vous.
J'aimerai vous parlez de cette étape majeur qui est l'adolescence, nous avons besoin de soutiens, c'est la que beaucoup de chose se joue pour nous, nous avons besoins d'amour, de se faire comprendre, c'est important car nous en avons besoins pour notre future que cette étape ne sois pas prise à la légère comme une "crise d'ado", écoutez vos adolescent, soyez patient avec eux, oui c'est moi, Lorena, 18 ans aujourd'hui qui vous le dit. Si vous êtes parent et que vous lisez cela, mettez votre égo de côté et essayer de mieux comprendre vos enfants, essayez de mieux accepter que c'est pas parce 'que vous êtes le parent que vous saviez mieux comment faire, écoutez le ou la, prenez le temps de profiter au mieux de vos enfants.
4-Mon vide
Nous avons tous un vide en nous que l'on essaye de remplir inconsciemment. Nous cherchons tous quelque chose. Moi quand je le trouve je le tue, je l'enterre, je l'utilise et je le manipule puis je le jette. C'est normale de faire du mal aux gens, nous sommes tous le connard de quelqu'un, c'est humain. Je déteste cette partie de moi, qui rejette tout, je fais attention aux détails, je peut être dégouter pour une simple bêtise. Je m'inflige cette solitude de me dire que je veux être seule et que ça ne me dérange pas, mais j'aime cette idée en même temps.
Si je devais être dans une relation prochaine, je ne voudrais pas de rapports intimes, que ce soit avec un homme ou une femme, je cherche plus loin que ça, je veux quelqu'un avec qui partager de l'amour dans pleins de choses, sans rapports sexuels, ça ne m'intéresse pas. Je ne suis pas emballée par ce partage la.
Je n'aime pas. Je n'aime qu'un temps quelque chose, j'aime un moment puis il s'évapore, je n'aime plus. Ca me ronge ce vide. Je l'appelle le vide, mon vide, dont je parle haut et forts mais qui ne sonne rien de sens. C'est comme cela que je me sens, depuis trop longtemps. Je ne ressent aucune culpabilité du mal que je fait, je ne ressens plus rien, je ne vois que l'ombre des gens. En revanche, je ressens les choses dans les films, je suis très sensible au films, aux livres, à l'art, aux fictions, mais les gens que je côtois, je n'en ressens rien.
Tout tourne autour de moi, je ne fais les choses qu'en fonction de mon bonheur à moi, je le vis bien. Je dis à mes amis d'en faire autant. J'aimerai tellement aimer, je veux aimer, je veux ressentir cette envie, cet amour. Mais ça ne durera jamais, je le sais, je me connais car je me suis intéresser à ma personne. J'ai eu le courage de mener l'aventure de me découvrir et de m'assumez psychologiquement, de me délecter de mes facettes les plus sombres. Croyez moi si vous vous ennuyez ,essayer.
Nous sommes plus intéressant que vous le croyez.
5- LA RECONNAISSANCE
Ce besoin la des autres, ce besoin que j'ai en moi, qui est égoïstement malheureux.
Je veux être utile aux personnes qui m'entour, je veux savoir que je leur suis utile, je veux qu'il me remercie pour que je sache que je sers réellement à quelque chose dans leur vie.
Mon monde s'écroule si je pense que je ne suis pas assez pour quelqu'un, si je ne suffis pas.
L'idée que quelqu'un pense du mal de moi peut me toucher lamentablement, surement de l'égo. Sachant pertinemment que tout le monde ne peut pas être aimer. Je me fait toujours une raison si c'est le cas pour que je ne culpabilise pas.
Je hais le sentiment de culpabilité.
Je ne le supporte pas, ou, en tout cas, je le supporte très mal.
Je veux prouver que je peux être quelqu'un de bien pour qu'au final je ne sais même pas si je le fait plus pour moi, ou pour les autres. Je sais pas si je veux faire du bien aux autres juste pour mon bonheur à moi, j'aime donner, j'aime offrir mais j'aime encore plus recevoir, j'ai besoins de recevoir.
J'ai besoin de savoir si je fait plaisir, si je donne bien.
Savoir si la personne se sens bien avec moi et sinon pourquoi.
pas faux
· Il y a plus d'un an ·Lorena Arnoux
c'est beau d'avoir 18 ans. :o))
· Il y a presque 2 ans ·Hervé Lénervé