dictionnaire abrégé à l'usage de l'élite française (part 2)

pdiaz

D
Diaz (P.) : nom propre, dans la mesure du possible
Il est un fait avéré et largement reconnu dans les hautes sphères des choses importantes puisqu’elles le sont, un artiste qui se respecte (souvent en ne respirant que ses propres pets) se doit de faire part au monde des édifiantes réflexions qu’il appose a son travail parce que les gens sont trop idiots pour comprendre son grandiose génie, ou pour s’en faire une idée par eux même.
Ors, il m’est apparut dernièrement que mon publique et lectorat se devait d'être foncièrement imbécile pour suivre avec une telle assiduité les remugles féconds de mon encéphale douteux. Mais ne craignez rien mes petits abrutis a moi! Je vais de ce pas éclairer votre infime lanterne vis-à-vis de ce que vous auriez dû comprendre de l’ensemble de mon noble travail si vous aviez la moindre once de personnalité et un minimum d'intelligence !
Dans son œuvre, le dictionnaire abrégé à l’égard de l’élite française, le glorieux artiste P.Diaz que je suis, appose un regard empreint d’un humour qui lui est propre sur la société qui entoure son auguste personne trop bien !Pour écrire son immensément fantastique chef d’œuvre, le formidable et grandiloquent P.Diaz (c’est moi hein ?) a le parti prit d’utiliser un ordinateur pour marquer les mots dans son texte. Il (c’est encore moi!) aurait très bien pu utiliser un crayon ou même une machine a écrire. Cependant, ces moyens ne lui permettaient pas de transfigurer l’immédiat conscient dans le sens drastiquement excentré de l’intangibilité technologique dont il fait de manière sous-jacente l’apologie constante dans son œuvre super chouette !
En plus de ça, le fantasmabuleux P.Diaz met des jolies illustrations dans ses textes afin de transcender le logocentrisme primaire qui pourrait habiter le lecteur moyen, dûment emprunt de la consternante imbécillité que l’on connaît chez ces rustre gens !
Ayé, je suis un grand nartiste désormais ! Je peux a présent marcher sur une boîte de Kleenex et la vendre 35 000 euros !


E
Étudiant : nom incroyablement pubère 
L’une des catégories sociétaires les plus encombrantes et gonflantes qui soient.L’étudiant se distingue du chômeur paisible et du travailleur poussif en cela qu’il n’a aucune excuse pour péter plus haut que son cul. Ses principales activités sont la grève et la beuverie festive. Ce n’est que très occasionnellement que l’étudiant se met réellement a la tache. Lorsqu’il le fait, son esprit s'enflamme de vilaines pensées et il fait la grève parce que c’est trop dur de réfléchir 5 minute sur un sujet crétin désigné par des imbéciles poussifs d’une vacillante éducation nationale dans les conditions déplorables dans lesquelles il vit, tout ça, tout ça.Il existe plusieurs catégories d’étudiants :
Le hippie : Être exécrable si il en est le hippie se reconnaît a ses cheveux aléatoirement recouverts de divers textures dont l’odeur et le bon goût sont souvent exempt. Le hippie est un utopiste. Il est en cela persuadé que tout le monde est son ami. Il n’est pas rare que ce dernier trouve a propos de discuter en toutes circonstances afin de vous faire comprendre la supériorité indéniable de son argumentaire justifié de son statut estudiantin, que le moment ou le lieu s’y prête ou non.Il est de toute première instance de toujours tenir en sa présence un discours qui aille fermement dans son sens, quitte à vous faire passer publiquement pour un activiste de la pire espèce. N’essayez jamais, oh grand jamais, de lui faire comprendre vos motifs ou certains faits tangibles qui animent notre société, ni de lui faire prendre conscience de sa considérable bêtise ! Le troublion tombera alors automatiquement au point Godwin. Il vous sera alors impossible de vous dépêtrer de sa présence pendant un bon quart d’heure tandis qu’il pointera son doigt à l'hygiène douteuse sur vous, en hurlant «fasciste» a tue-tête et sans arrêt.
Le studieux :Bien souvent moche et affublé d’une compagnie hautement désagréable, l’étudiant studieux est pourtant une sommité précoce du domaine qui l'intéresse. C’est une machine a absorber de la connaissance. Il ne fonctionne qu’ainsi. Il absorbe et absorbe tout ce qui lui tombe sous la main.Il est très rare de les voir au grand jour. D’un naturel discret, ces créatures passent le plus clair de leurs temps a la bibliothèque, dans des salles de cours et ne rentrent chez elles qu’a la nuit tombée, le visage recouvert de l’opaque rideau de feutre de la nuit.Si vous en croisez un, ne lui parlez pas ! Le bougre vous aspergerait de lacrymogène ou ferait une attaque. Il est préférable de les laisser déambuler dans leurs petit monde étroit dont les livres et le savoir encyclopédique forment les seules limites.
Le artistes et bobos :J’ai déjà moult et assez parler de l’art et des trous du cul qui gravitent autour pour que vous connaissiez mon point de vue sur la question. Je les mettrai donc dans la même catégorie que les bobos du fait qu’ils se ressemblent énormément.Le bobo a cependant certaines spécificités que les artistes n’ont pas. Le bobo est créatif, il prend un soin méticuleux a décorer son lieu de vie avec toute sorte de bibelots douteux dont les couleurs criardes sont une injure constante au sens de la vue. Il privilégiera surtout le rose fuchsia, le orange-orange, et le vert-pomme en les associant dans des motifs souvent tribaux ou folkloriques. En effet, notre bobo est un grand ami des peuplades désœuvrées des contrées tropicales et démunies. Il consent volontiers a leurs refourguer un sachet de nouilles par an et fait partie d’un grand nombre d’associations humanitaires. Ces bonnes œuvres accomplies, il dînera sobrement d’un succulent foi gras sur toast aillé accompagné d’un délicieux Sancerre du meilleur cru pour satisfaire ses nombreux convives lors de soirées dînatoires ou se fera invariablement l’apologie transit de la gauche et du tri sélectif.
Le bourgeois :Infect petit trou du cul qui prête plus volontiers a la nausée qu’a toute autre forme de sensation gastrique. Généralement vêtu de luxueuses parures, celles ci semblent justifier a leurs yeux l’abominable manque de civilité dont ils font montre a leurs concitoyens lorsque ceux-ci exécutent pour survivre les tâches les plus ingrates et dégradantes que la société a à offrir, et qu’ils ont souffert corps et âme pour obtenir.L’étudiant bourgeois ne conçoit pas le manque d’argent et estime bien raisonnable que le mondain profite des privilèges qui lui sont dus. En dépit de tout cela, ils semblent oublier leurs condition de petits étudiants pourris, qui vivent dans 15 mètre carrés avec un robinet qui fuit, que papa et maman banquiers payent gentiment le temps de leurs précieuses études de droit qui leurs permettront d’emmerder le petit peuple et le fisc jusqu’à la fin de leurs jours.Lorsque l’on croise un bourgeois, la technique décrite plus haut décrivant les méthodes dialogiques à employer face a un hippie s’appliquent également et pour les mêmes raisons. Cependant, ces occasions sont plus rares car le bourgeois ne converse que très rarement avec les gens dont il ignore l’étendue de la fortune. Mais le point Godwin est tout aussi virulent chez eux.
En règle générale, l’étudiant est un être inoffensif et inconséquent. Il n’aura pas plus d’incidence sur votre vie qu’une huître dans la vie sexuelle d’un faucon huppé de Calédonie. Ils sont juste chiants.

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