DING DONG

Fabrice Andre

Un logement parfait, ou plutôt personnel, puisqu'il appartient à chacun de le définir ou de l'imaginer. Bon courage à tous pour ce concours à toit ouvert !

DING DONG


C'est par la porte que l'on y rentre,
C'est en musique que l'on se présente,
Par cette note qui fait ding dong
qui se promène quelques secondes,
voyez vous ça , une maison longue !

Rentrez donc, je vous en prie,
C'est par ici ma maison de vie.
Je sais, Je sais, il pleut dehors,
Vos pieds mouillés le disent encore.
Mon paillasson bien trop discret,
n'a pas capté votre intéret.
Pourtant, un joli paysage
ornait ce rectangle de passage.

C'est d'un côté que tout commence,
et pièce par pièce que l'on avance
Je vous entends "c'est une gallerie"
Mais non, madame, je vous le dis,
Pour voir Versailles, ce n'est pas ici!


Le quartier des bonnes choses
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Cette cuisine , je vous l'accorde,
n'est pas commune, mais très commode.
Poutres apparentes, pas de tapisserie,
elles sont jolies toutes ces boiseries.
On peut ranger, l'armoire normande,
cadeau de mamie, qu'est-ce qu'elle est grande.
Pour cuisiner, c'est primordial
Carré central, Hotte aspirante et latérale
On tourne autour dès que ca sent bon,
le chat plus proche pour faire ronron.


On s'y ressource
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Voilà, maintenant c'est sous une arche,
qu'on y accède "Tention , La Marche!"
J'aurai du le dire, je m'en excuse,
mais si tomber, ca vous amuse,
ce canapé, tout le monde s'y jette,
essayez le, il est trop chouette.
C'est un salon plutot cosy,
très chaleureux, photos de famille et puis, et puis..
Relevez-vous, ce n'est pas fini,
Passez ce mur de pières taillées,
c'est là un vrai havre de paix,
Une véranda qui offre lumière,
un beau point de vue, et puis la mer.


Un escalier plus tard
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Revenons trois pas en arrière,
Sur votre droite, des marches en fer,
forgées bien sûr, de caractère !
chambre et toilettes, pas trop de surprise,
un nid douillet, salle d'eau comprise.
Là où on va, c'est plus marrant,
rappelant tous mes souvenirs d'enfants,
un grand grenier , un toit géant,
c'est mon passé à chaque instant.
C'est donc ici que l'on jouait,
faisant du bruit, qu'on chahutait.
Bataille d'épées et d'oreillers,
C'est plein de plumes que l'on semait.
Mais là je crois qu'on ne visite plus,
si ce n'est ma vie, ce n'est pas le but.

C'était donc mon logement parfait,
j'espère que vous l'appréciez,
à mes yeux, en tout cas, il l'est,
Cette longère pourra toujours vous loger,
Si vous revenez, je serai comblé !

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