Divagations d'un jour de février
leslieparisienne
[Les heures passant dans la spirale du temps...]
Peu importe l'autre en face, Les feuilles portées par le vent,
Pas une ride à la Surface, Lentement passe le Temps.
Clameurs et déconvenues, La Vie passe ainsi,
Pleine d'aller-venu, Qui nous laissent tous ici.
Là où je me trouve, Dans la ville des merveilles,
Se cache La Louve, Qui n'a jamais sommeil.
Elle ne me laissera jamais, Celle qui se cache,
Et mon Âme n'aura pas la Paix, Si je ne m'en détache.
Pourquoi être ainsi enchaîné, A la vie de Chacun,
Si l'on ne peut Aimer, Quelqu'un du genre Humain?
Sentiment ravageur, Faucheur de pensées,
La mort - seul Vengeur -, L'hydre de Liberté.
La Libération est proche, Le boût n'est pas loin,
Approche, ma Belle, Approche, Que je te touche de la main.
La Tristesse m'emporte, Et mes Pensées s'effacent,
L'Avenir pourtant frappe à ma porte, Avec des souvenirs fugacent.
Les Questions qui se posent, Comme les oiseaux sur la branche,
Me laissent lasse, je suppose, Et les Larmes du Couteau tranchent.
Les portes de mon Coeur sont closes, Le Verrou est scellé,
L'amour, la seule cause, De toute raison infortunée.
L'Inconnue du mystère, Reste bien incertaine,
J'aimerai être sur Terre, Vidée de toute haine,
La rencontrer, Lui raconter mes pensées,
Qui sont loin de la Réalité, Expirer la Liberté.
L'être humain est maudit, Condamné à errer,
Sur la Terre toute sa vie, A la recherche de l'Etre à Aimer.
Se compléter, pour n'être qu'Un, Est-ce là le But Ultime,
Pour que je savour enfin, La vie jusque dans les Abîmes?
Les Déceptions s'accumulent, Le Temps passe toujours,
Les secondes qui s'écoulent nous acculent, A regarder passer le Jour.
Mon âme est grise, Comme le Ciel Aujourd'hui,
Le temps n'a pas d'emprise, J'attends seulement la Nuit.
Mon Dernier souffle est coupé, Donnes moi un peu d'Air,
Je veux juste être Aimée, Avant de quitter la Terre.
La Nuit tombe soudain, Et mes Yeux se ferment,
Le jour s'est éteint, J'y ai mis un Terme.