- Dix, onze, douze -

gb2r

Nouvelle à thème : un mec détestable.

1.
J'ai toujours détesté ma belle famille. Elle le sait. Elle fait exprès.
Bénédicte n'a jamais pu supporter mon indépendance, ma solitude.
J'ai eu un doute à notre mariage, l'ingérence de sa famille m'avait déjà agacé au plus point. Je ne sais pas ce qui m'agace le plus, voir qu'ils ne sont pas malins ou les voir agir comme s'ils l'étaient ...
Son père pense m'apprendre de grandes leçons de vie, il ne débite en fait que des généralités de comptoir qu'un alcoolique et sa troisième 8.6 débiterait mieux que lui. Il a ce ton pédant des gens qui ne savent rien et qui pensent tout connaître.
Ce week-end me contrarie au plus haut point.
Elle avait promis de ne plus le faire. Elle me
le paiera. Ça s'annonçait plutôt bien.
La petite salope du 6eme étage m'avait lancé son regard de braise dans l'ascenseur jeudi. Son regard qui signifie "quand ta femme est partie ce week-end, vient donc me baiser"
Et elle aime ça la pute. Un vrai sac à foutre.
Toutes les positions, tous les trous, tout le temps.
Ça change de refrain.
J'ai jamais compris les scrupules des copains. Tous à se fouetter le dos quand ils trompent leurs femmes, angoisser de se trahir. Passer des weekend en pénitence et aller à confesse pour pleurer. Femmelettes.
J'adore baiser la voisine et y repenser quand le beau-père me saoule avec ses théories économiques des années 30.
Sa petit me chatte humide est bien plus captivante que les échecs boursiers du vieux crétin !
Hocher la tête, prendre un air navré ou contrit selon les phrases du vieux. Et gicler sur la bouche de la petite.
Dieu nous garde de la télépathie. Rien de bon ne pourrait sortir de cette ineptie.
La vieille est en cuisine avec Béné. Elles se ressemblent. C'est plutôt bon signe, la vieille s'occupe de son mari depuis 40 ans, a toujours tenu la maison comme un musée, propre et discret. Pas un pli, pas un cri, pas une plainte.
Le corps n'est plus de première fraîcheur mais après 7 enfants, assez potable. Elle sait tenir la maison, se taire, enfanter, rester à sa place. Ce serait parfait si elle n'avait pas la fâcheuse tendance de croire que sa place, c'est au dessus de moi.
Elle m'a toujours pris de haut. Elle n'a jamais rien dit mais je le sais. Ma famille n'est pas de son rang. Le plan de table du mariage avait bien signifié les choses, deux côtés bien distinct, on ne mélange pas.
N'empêche qu'on est assis à table avec le vieux, et c'est elle qui sert, la boniche. Je prends un malin plaisir à lui faire faire des aller-retours en cuisine. Qu'elle comprenne qui commande. J'insiste pour que Béné ne se lève pas, "laisse donc faire l'hôtesse de maison, tu vois bien qu'elle y tient" et je déguste l'air agacé de la belle mère avant qu'elle ne se lève pour s'exécuter.
Béné s'inspire de sa mère, silencieuse et docile.
Elle est fade mais se laisse tout de même prendre en missionnaire, pour la procréation. Et une fois dans la bouche sans enthousiasme pour Noël. Jesus dans la crèche.

Ce week-end me fait chier. Béné y va seule d'habitude. J'ai bien du mal à comprendre pourquoi elle m'a tanné pour que je l'accompagne ce coup-ci. J'ai un mauvais pressentiment.
La maison est trop grande, mal chauffée. Les deux rapiats n'allument le chauffage qu'en cas de températures négatives.
Béné vient affublée de pulls et ne voit pas le problème. Elle a grandit comme ça.
Moi je me gèle et vu les prouesses financières du beau-père, c'est pas pour demain qu'on dînera en polo !

J'ai commencé à comprendre ce qui se passe quand elle a refusé de prendre du vin.
Béné adore le vin. Surtout que si le vieux est radin, ça s'applique partout sauf pour la bouteille. On peut être con, radin et avoir bon goût en Bordeaux.

Si c'est ce que je présume c'est le début des emmerdes. Les vieux nous tannent pour qu'on leur ponde un enfant depuis 2 ans. Ils en ont déjà 13, je ne vois pas l'urgence !

Béné est la petite dernière. Ça doit leur faire envie, comme pour clore un cycle. Pensée de merde, pensée de vieux.
Si c'est ça, j'en ai pour 9 mois d'exigences à la con. Je sais d'avance qu'elle va être chiante. Ça va parler taille de ventre, couffin et layettes. Rien de bandant.
J'aime bien l'idée d'avoir des enfants, c'est pas ça.
Hors de ma vue le processus et la niaiserie. Lignée continue, en silence et sans geindre.
Le calendrier risque d'être plus serré aussi.
Plus le temps d'aller salir la petite du 6eme.
Tristesse.

"Le gâteau arrive" -
on a du dessert, c'est sur, il se passe un truc.
À la vue de l'énorme cigogne en sucre dessinée dessus, plus de doutes.
"Félicitations !"

2.

Je suis rentré plus tôt le dimanche midi
J'en pouvais plus.
Après l'annonce ça a été une déferlante de conseils, de discussions de gonzesses, santé et recommandations. Déjà quand les sujets sont légers, les vieux sont lourds, alors pour ce qui est de créer une vie, les experts étaient de sortie !
Visiblement aucun rapport n'est conseillé pendant 9 mois. La vioc s'est bien chargé de me le répéter 4 fois. Elle tenait sa vengeance. Si elle savait que sa fille est cocue jusqu'aux yeux.
Si elle savait que mon retour à Paris a un tout autre but que "la répartition financière des capitaux d'un gros client".
C'est urgent, ça ne peut pas attendre lundi.
Je pense à la petite, et tout ce que j'avais prévu de lui faire, c'est plutôt ça qui ne peut pas attendre.
Depuis la cigogne, j'ai pas arrêté de penser à elle, j'ai encore plus envie de la baiser.

J'adore monter lentement les escaliers qui me sépare de son appartement.
4 étages où je brûle, je bande chaque fois un peu plus à chaque marche.
Je sais qu'elle m'attend. Elle a rien d'autre à faire de ces week-ends cette pauvre fille.
Dix, onze, douze marches, un étage de passé.
Je crois qu'elle est amoureuse.
Elle m'enlève mon alliance parfois, "pour voir".
Moi tant que je peux lui enfoncer toujours plus profondément, elle peut bien imaginer ce qu'elle veut.
Dix, onze, douze, deux étages.
J'ai jamais eu de respect pour les filles qui se donnent sans alliance.
Petites pimbêches qui se croient libres et finissent miséreuses à tapiner pour bouffer.
En attendant c'est ma bite qu'elle avale et elle fait ça si bien cette petite chienne.
Dix, onze, douze, troisième étage.
J'ai envie de la cogner parfois, quand elle me suce mal ou qu'elle rechigne à se faire enculer. Ça m'énerve. Elle fait la timoré alors qu'elle me chauffe sans arrêt. Ces yeux sentent le vice et la manière donc elle glisse sa langue sur ses lèvres, en me regardant fixement. Ça veut faire croire après que ça a mal quand on la fourre !
Dis, onze, douze, porte gauche, tapis à fleurs.
Trois petits coups, elle sait.
Je l'entends s'agiter rapidement derrière la porte.
Son petit studio est encore plus en bazar que d'habitude. Pauvre fille. Incapable d'ordonner une chambre de bonne. Et ça veut se marier.
Elle a mis son petit ensemble jarretelles et string, j'en peux plus. La seule vision de son gros cul aussi joliment emballé me donne mal à la verge.
J'ai même pas envie de lui adresser la parole, je l'attrape, je la retourne et je lui plante mon sexe dans le cul. Elle hurle. Elle veut que j'arrête, que j'aille doucement. Je l'écoute pas cette traînée. Elle sait très bien à quoi s'attendre.
Plus je m'enfonce en elle et plus elle crie, ça m'excite terriblement.
Elle commence à remuer.
Elle vient s'empaler d'elle même sur ma queue !
Je vais pas tenir longtemps vu comment elle s'agite en criant !
"Sale pute ! T'aimes ça hein petite traînée"
C'est sorti tout seul, elle est même pas choquée. Je le savais qu'elle avait pas d'amour propre cette gamine !
Draguer un homme marié de son immeuble. Me lancer des regards obscènes dans l'ascenseur juste dans le dos de ma femme !
Elle est sans vertu !
Elle paye aujourd'hui ses affronts.
J'ai plus qu'une envie, je la retourne, et je me masturbe à deux centimètres de sa bouche grande ouverte.
Je l'insulte copieusement alors qu'elle me regarde faire en attendant, offerte.
Je lui gicle partout sur la gueule. La bouche, le nez, les yeux. Elle en a partout cette pute.
Et comme elle gémit je viens la faire taire en lui enfonçant mon sexe dans la bouche.
Elle ne dit rien, elle accepte. Traînée.
Je me lève, je m'essuie sur son peignoir, me rhabille et je pars. Elle bafouille quelques mots dans mon dos, incompréhensibles.
J'ai pas envie de l'écouter. Pas de place pour les lamentations.
Quand on agit en petite pute, on devient une petite pute.
Je dépense même rien. Tout bénéfice.


3.

C'est l'horreur. Pire que ce que je craignais.
Non seulement Béné est chiante, mais la belle-mère a élue domicile chez nous pour "aider sa fille", n'arrête pas de critiquer notre appartement et se sent obligée de flicer mes faits et gestes !
Si j'ai 10 minutes de retard, j'en ai pour le double à m'expliquer !
La petite du 6, pâlit et s'éclipse furtivement à la vue de ce trio ridicule.
J'ai la tête qui va exploser et les couilles pleines ! C'est insupportable !

Le havre de paix est encore le boulot, je prétexte réunions et période difficile pour rester peinard au bureau. Quand Béné se plaint, je botte en touche. Si elle arrive pas à comprendre que sa mère et ses états d'âmes me passent au dessus de la tête !
Je me masturbe au bureau, un vrai bonheur.
J'ai giclé sur la moquette l'autre soir ! Je pensais à la petite rouquine du service communication, elle venait de passer dans le couloir. Avec son tailleur prune et ses lunettes de petite coincée. Je ne sais pas pourquoi je n'y ai jamais pensé avant.
J'étais tellement chargé que j'ai pas eu beaucoup à m'astiquer pour en coller partout.
Les negresses du matin ramasseront ! Elles servent à ça !

Berthier m'a entendu je pense. Vu qu'il compte sur son augmentation il va bien fermer sa gueule.
De toute façon s'il l'ouvre, je balance qu'il passe ses vacances en thaïlande en notes de frais ! Qu'il arnaque la boîte passe encore, mais les mecs qui préfère les gamines, j'ai pas de respect pour ça.

Nos soirées sont millimétrées, je rentre, je m'explique, on dîne, elles tirent la tronche. On regarde une débilité à la télé sans se parler. On se couche.
Le matin je pars tôt pour éviter la belle-mère.
Quitte à rester 20 minutes tranquille dans ma voiture au parking.
C'est pas qu'on dialoguait beaucoup avec Béné avant, mais j'avais au moins le bruit de fond de sa voix en rentrant.
Maintenant qu'elles se parlent, c'est la soupe à la grimaces.
Je comprends rien aux gonzesses.
C'est toujours de ma faute.


4.

Ce matin j'ai croisé ma petite pute dans l'escalier.
On a sauté sur l'occasion d'être seuls pour se parler.
Elle dit que je lui manque, j'ai répondu "moi aussi" tout en sachant que ma motivation est différente. Elle me prenait la main quand j'aurais voulu lui prendre autre chose.
Je nous ai organisé un petit rendez-vous au parking pour ce soir.
Quel genre de fille répond "on l'a jamais fait dans ta voiture !" à ce genre de proposition ?
une petite pute !
Je vais pouvoir l'enfiler, c'est bien tout ce qui compte !
Ma journée de travail me paraît interminable ! J'ai pourtant annulé une réunion avec deux cons et prévenu Berthier. Ce soir je dois partir plus tôt pour l'échographie.
Ça a ses avantages la grossesse de Béné. J'ai plein d'excuses pour me barrer plus tôt.
Sauf qu'au lieu de m'impliquer, c'est la petite traînée du 6eme que j'inspecte !
Personne n'ira vérifier.
Berthier me félicite à chaque fois qu'on se croise, le faux-cul ! Ses questions me forcent à me tenir au courant des conneries que Béné me raconte, sinon adieux les bonnes excuses.
Visiblement on aura un garçon. Heureusement ! Je sais pas ce que j'aurais pu raconter à une fille. C'est mieux.
C'est prévu pour juin et tout va bien. C'est à peu près tout ce que je retiens de cette histoire.

J'ai jamais compris qu'un homme s'intéresse à ses conneries. Mais ça me permet d'aller rejoindre la chaudasse. Alors ce soir je déguerpi vite fait sous les sourires des collègues et je me marre intérieurement !

Quand je me gare, je bande tellement que j'ai mal à la bite !
Elle m'attend à deux box de là, en jupe et petits talons.
C'est pas possible d'être aussi conne et aussi bonne !
Elle croit tout ce qu'on ne lui dit pas !
Si j'avais une conscience je lui dirais.
Mais j'ai la gaule et l'envie de sentir sa petite chatte et son gros cul se trémousser sur moi !

C'est sans doute la meilleure baise que j'ai eu depuis des années ! La plus acrobatique aussi. Dans le noir du box, éclairés au plafonnier. Je l'ai prise par tous les trous. Avec la bite et les doigts. Y'a pas à dire les nouvelles générations savent pas dire non.
J'ai toujours refusé de lui gicler dans la chatte. On sait jamais avec ces petites putes. Si elle me fait un gosse dans le dos pour venir geindre auprès de Béné !
Ce soir c'est parti tout seul, au moment où je l'ai sentie éjaculer j'ai pas pu me retenir de le faire moi aussi ! Cette petite salope s'était bien gardé de me dire qu'elle était fontaine !
J'en ai plein le siège de la mercedes !
J'avais vu ça que dans les films de lesbiennes. Ces grosses putes qui se font gicler à coup de godes ceintures.
Sur que ça leur manque la bite !
J'ai du lui demander sur elle prenait la pilule. Elle m'a répondu que oui mais je suis sur de rien ! Vu ses mœurs, ça m'étonnerait pas qu'elle me prenne pour un pigeon.
Déjà qu'elle a presque défaillit quand elle a vu Béné enceinte pour la première fois dans l'ascenseur.
J'ai cru qu'elle allait tout balancer. J'étais pas bien. Heureusement elle a tenu sa langue.
Jusqu'à ce qu'elle me la repasse sur la bite.
Même là elle a pas eu d'amour propre.


5.

Nos entrevues parking ce sont imposées d'elles-mêmes.
Les jeudis soirs. Le bureau me croit aux cours de préparation à l'accouchement, Béné et mamie au bureau. Ma bite et moi on est dans la voisine.
Je suis plus détendu depuis qu'on a trouvé cet arrangement.
J'ai fait rentrer des gros clients au bureau.
Je rentre même à l'heure le soir, le reste de la semaine.
Béné et la belle-mère sont contentes. On a même parlé aménagement de la chambre du petit.
Les femmes de ménage du bureau ont moins de boulot. C'est pas ce que je voulais les épargner mais là moquette commençait à être mouchetée. Elles font même pas leur boulot correctement ces sous-races !

J'ai quand même du investir dans une serviette pour le siège de la voiture parce que la petite me gicle dessus systématiquement maintenant !
Visiblement la position est favorable.
J'ai appris à ne pas m'exciter de trop quand ça arrive. J'ai pas envie de reprendre le risque de lui venir dedans.
Je l'ai fait pisser sur un test le mois dernier pour être sur. Elle a pas rechigné.

L'atmosphère est tendue quand je remonte du garage ce soir là.
La belle-mère s'agite en cuisine, Béné est assise. Son dos lui fait de plus en plus mal.
Je passe rapidement par la salle de bain. J'ai toujours peur de sentir le stupre...

Quand je retourne en cuisine, tout est silencieux, mamie et Béné sont assises à tables et m'attendent.
La porte sonne, j'ai comme un vilain pressentiment, je me lève d'un coup avant mamie et j'annonce que je vais voir.
C'est la gamine du 6 !
Je la pousse dans la cage d'escalier et pousse discrètement la porte.
Mon sang ne fait qu'un tour, j'ouvre à peine la bouche pour l'engueuler que je ressens une vive douleur au niveau du bar ventre, son regard est fou, seconde douleur dans le ventre, je reste aphone et interdit, elle se venge.
Je vois dans ses yeux la profondeur de sa haine, son mépris.
Je le reconnais, c'est mon regard quand je la baise.
Elle n'a pas l'ombre d'un remords, pas une hésitation, le couteau se plante une troisième fois et je sombre sur le sol, inerte.


6.

Je suis debout sur la corniche, les yeux dans le vide.
Mon corps me tenaille, les pansements tirent. Je n'ai plus la force.
D'abord il y eu l'hopital, les explications à Béné, son départ, le divorce.
Puis la presse et les convocations de police.
Avant de se tuer, la gamine m'a tout pris. Sexe, couilles, tout.
Il parait qu'elle les tenaient encore, le sourire au lèvres quand elle s'est défenestré.
Béné a assisté.
Elle a pas cru un traitre mot du scénario "folie passagère" que je lui ai sorti.
La vision de la marre de sang et le stress lui on fait faire une fausse couche.
Elle m'en veut.
J'avais pas prévu que la gamine ai tout publié sur des forums.
L'histoire a fait les choux gras de journalistes peu scrupuleux.
J'ai perdu mon boulot, ma vie, ma femme.
Berthier est venu jusqu'à l'hôpital pour m'insulter. Merde ! si même un pédophile en vient à vous haïr.
Les psy ont redoublé d'effort pour que je revienne dans un état neutre.
J'aime pas me voir comme une sous-merde de tapette. J'ai plus de couilles, j'ai plus de bite. Je suis rien.
Cette petite conne a réussi son coup. Je m'exècre encore plus que je ne l'ai méprisé.

Le vide me semble la seule alternative, le vent m'apparait en allié.
Mon corps heurte le sol et j'ai mal pour la dernière fois -


FIN

Signaler ce texte