Douce nuit
Ventura Laurence
Elle ne pouvait croire ce qui s'était passé cette nuit, elle se sentait si légère! Sourire aux lèvres elle se remémora cette douce nuit, douce ne serait peut être pas le mot approprié mais elle s’en fichait. Rien que le fait d’y penser lui donnait des palpitations de plaisirs.
Ses cheveux d’ange, sa poitrine plantureuse, ce fessier rebondit, ses lèvres charnues, à la fois douce et sauvage, elle se délectait de plaisir, cette belle blonde lui aura fait perdre la tête hier soir.
Elle se sent enveloppée dans une bulle de chaleur, ses lèvres tambourinent, ils veulent se débarrasser de cette petite culotte qui les emprisonnent. Elle sent une main lui chatouiller l’entrejambe tel un met délicat. Immobilisée par la passion et l’envie elle la laisse explorer son corps, un frisson lui traverse le dos, elle se sent a la fois oppressée et libre par cette excitation virulente.
Sonia l’allonge sur le lit, c’est le prénom de sa déesse blonde.
Elle se laisse diriger tel un enfant, elle est aux ordres de sa maitresse. Celle-ci lui pince les seins qui sont tendus à l’excès, ils pointent vers le ciel comme une offrande. Cette langue qui lui caresse les tétons, ses dents qui lui griffent la poitrine créent en elle une explosion volcanique.
Elle doit se contenir, elle ne peut se laisser à jouir pour le moment, ce n’est que le début et elle veut profiter de chaque instant.
Son corps se tortille de plaisir, jambes grande ouvertes elle sent sa langue sur son clito le titiller, s’en est trop pour elle mais elle résiste, elle en attrape des crampes a l’estomac, c’est tellement délicieux. Ses lèvres sont en feu, son sexe s’ouvre comme une fleur, elle peut sentir quelques gouttes de sève en couler. Sonia prend deux fois plus de plaisir en la voyant perdre ses sens, elle lui introduit un doigt, un deuxième et un troisième doucement au début mais la pression monte, ses mouvements deviennent plus intenses et assidus, elle laisse son imagination vaquer et enfouis son visage entre les cuisses de sa partenaire, la baigne de sa salive, pénètre celle-ci dans son vagin, lui mord les cuisses, elle veut la voir imploser, veut sentir sa jouissance sur son visage, s’en délecter.
A ce moment précis, ses cuisses sont brulantes, sa chatte en ébullition, elle doit mettre fin a cette agonie, atteindre cette jouissance libératrice. Elle sent la vague se déverser a travers tout son corps d’une intensité impensable. Son ventre se secoue interminablement, son corps se tord contre sa volonté et enfin...
“Oh ciel, quel moment divin”
Ce seront les seuls mots qui sortiront de sa bouche.