Dualité
sylvenn
J'aime. Puis je hais.
Moi. Tout le monde.
Je regarde devant moi, me recentre. Puis j'observe le monde, je perds pied.
J'espère, je vis, je ris, je chante. Je pleure sans pleurer, je sombre, je perds la raison, je me sens vide.
Je suis heureux. Je suis malheureux.
Je vis pour moi. Je vis pour les autres.
Je comprends tout, enfin. J'oublie tout, soudain.
Je me construis, je suis sur la bonne voie. Je tombe en lambeaux, je deviens fou ; vraiment fou.
Je vois la lumière. Je plonge dans les ténèbres.
J'avance sur un fil d'Ariane, entouré par le vide. Si je tombe, je meurs.
Mais jamais l'équilibre n'existe dans une telle vie.
J'apprends. A désapprendre.
Tout est finalement si simple. Mais la simplicité est si complexe.
Le Bonheur existe. Lorsqu'il n'existe plus.
Fin. Et début.