Echolascribie I

Lukas Lambert

Jeux de mots et maux de je, ceci est le fruit d'un amusement certain et d'une réflexion moins certaine.

Jai, tuer Tristesse. Triste il erre, tu abysse des profondeurs à la surface de l'enfer, faire chavirer les cœurs et prie pour Lucifer tanguer la raison. Puis, Océane est fondamentale. Son mental fond sous la langue linguale. Gouache rouge, rouge gauche, Jai erre tristesse et Océane peine à peindre bonheur. Point de bonne heure, Jai en malheur, Océane peint et erre, triste, abyme des profondeurs. Peine et peigne ses cheveux clairs, tâchés de peinture, en deux coups de pinceaux. Tâches de coups, l'heure claire n'est pas encore, trop sombre, corps décharné, abîmé. Océane, poupée atrophiée et sacrifiée abîme le mental, métal dans le crâne, plomb dans la gouache, gouache dans le cœur, colorant les sentiments linguales. Et rencontre Jai, contre tu et pour Jai, purger une peine. Sots de l'âme, seaux de l'âme, récipients à larmes, récits pieux par lames. Par là, mine noir, laminoir à âmes, corps étalés, étal de marché pour espérer tuer tristesse. Mais, sans mi-temps et temps plein, mais triste car mais prise de courant et non marchant, Océane méprise Tristesse, esseulée avec Jai, à deux contre tu et tout le monde. Jai et Océane errent, et tu, tuent Tristesse à la mal heure. Jamais l'heure, et le bon heure, c'est jamais, que quand les cœurs, peints délurés, explosent de ne plus pouvoir attendre. A tendre les bras pour le pouvoir, pas de pouls, voir si le pouvoir sert à quelque chose, quelle chose serre le cœur, sert à rien. L'heure, rien, tic-tac tactique, vouloir le bonheur, vous, Jai et Océane, loirs du bonheur perdu dans les profondeurs sur la face de Lucifer.


Tu vis et sac à dos sur le dos, saccade Jai et Océane, les bâtons dans les roues et les barres de fer dans les jambes, entre deux ligaments, lingualement espèrent tuer Tristesse, te tuer. Tu, Tristesse et bâton et barre-toi, l'acier en éclats dans leurs peaux, peaux éclatées sous l'épiderme, jambes coupées par tu et tristesse, c'est pareil. Appareil de tuerie. Tu, euri, c'est la pluie basque, basse et les baskets de Jai et Océane fondent, à métal en plastique, tic-tac tactique. Accentuer la souffrance, accent tué le souffre rance de l'enfer à leurs pieds, épiés et sondés, animaux blessés, âmes à niveau de blessure inconsidérée, Jai et Océane, peinent et errent. Voltampère d'électricité dans l'air, vol le temps et les pères ont échoué dans l'abysse des profondeurs. Crépite la foudre, fous soûls décident de sourdre, fuir et luire. Sourde tristesse, coudre la réalité à leurs paupières, souder le rai alité, lument hier, éclaire la mine à la lanterne, erre la haine et Jai et aussi l'âme d'Océ, poupée brisée. Combat de tout instant, un instant et bat la tristesse. Jai tiré à bouts portant, aboutit la partie. Océane, fondamentale, ramasse son métal réduit en débris. Puis de lumière, puisse la rivière des enfers. Lucifer rit, féerie des ténèbres retentit.


La réussite suscite la joie à la bon heure tardive, ivres de bien, être heureux après avoir gagné un combat éternels sentinelles ayant guetter la gaieté. Tu, tué et Tristesse pulvérisée dans l'enfer de Luci, il fallait le faire.


Asthénie tue, ne nies pas, tu as perdu.

  • Chapeau mon chou. C'est dingue le taff que tu fais sur un texte pour qu'il fonctionne. Tu joues avec les mots, c'est incroyable. <3

    · Il y a plus de 10 ans ·
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    Léa Aime

    • Merci choupie ! Et en fait, contrairement à ce qu'on pourrait croire, c'est pas vraiment travaillé. C'est juste des mots et étrangement ils se mettaient très bien les uns derrières les autres. C'était putain de jouissif d'écrire ça (donc tu dois t'attendre à en lire d'autres xD)

      · Il y a plus de 10 ans ·
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      Lukas Lambert

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