Samedi soir, sur le plateau d' “On n'est pas couché” Nicolas Hulot a admis manger encore de la viande!! Malgré tout ce qu'on entend aujourd'hui, les remontrances quotidiennes sur notre mode de vie actuelle, l'un des plus grands porte-paroles du combat écologique n'a pas réussi à arrêter de manger de la viande… Pourquoi ? Parce qu'il aime trop ça!
D'un coup sous nos yeux, Nicolas Hulot a quitté son rôle de prophète pour redevenir humain. Par cette simple phrase il a remis son combat en perspective, et a avoué que même pour lui, c'est dur. Et par ce simple aveu, son combat est redevenu accessible.
Impossible d'ignorer les problèmes de la planète aujourd'hui, et pourtant… Malgré les discours ultra culpabilisants et d'extrême urgence, encore trop de gens préfèrent l'ignorer. Pourquoi ? Surement parce que le problème semble trop immense en comparaison de nos petites vies, qu'on se sent minuscule, démuni et impuissant… Ensuite parce qu'au quotidien la vie est déjà pas mal compliquée pour ne pas vouloir se rajouter des milliers de contraintes supplémentaires.
Mais quand Nicolas Hulot admet manger de la viande par pur plaisir, ça montre bien que ce n'est pas quelqu'un d'austère, qui mange des graines toute la journée, écroulé sous les contraintes… C'est totalement l'inverse! Et si le combat écologique était avant tout un retour à l'essentiel ? Et si finalement ça transformait l'ultra consommateur que nous sommes devenus, en des êtres humains qui prennent le temps, qui savourent et qui retrouvent le plaisir des choses simples ?
Que ce soit dans notre manière de nous nourrir, de nous vêtir, de nous loger, l'écologie est là pour nous faire reprendre conscience des éléments qui nous entourent : que les saisons ont un sens et que si on y fait attention les produits que nous consommerons (viandes, poissons, laitages, et bien sur les fruits & légumes) auront du goût, qu'il y a des gens et de l'énergie derrière chacun des produits que nous achetons/possédons, que les plus beaux moments de notre vie sont juste là, dans des moments simples de partage…
Nous ne sommes pas du tout ce que nous consommons, nous sommes la manière dont nous consommons.