Electrique...

atea

Il ne manquait plus que ça, le courant qui lâche. Un calvaire. Dire que je voulais terminer ce dossier et rentrer chez moi. Il fait sombre. J’entends mon collègue se lever. Tu vas voir? Pas de réponse. Pas étonnant.
 
Un mouvement dans ma direction.
Un contact. Une main se pose délicatement sur mon épaule droite. Sursaut.
La deuxième écarte mes cheveux, découvrant mon cou.
Je veux protester.
Un souffle chaud dans mon cou. Frissons.
Je pourrais protester. Ses lèvres jouent, vagabondent.
Je ferme les yeux, emportée par les sensations.


Il susurre à mon oreille.
Enterrons donc la hache de guerre…

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