Elle

montmorency

Vienne la nuit sonne l'heure

Mon chez moi c'est là où elle se tient. Mon aire de repos se trouve dans son sillage. Ma vie s'équilibre quand j'aperçois son sourire et son regard sur moi posés . La douleur s'estompe et se recroqueville dans l'obscurité par le seul pouvoir de sa main dans la mienne. Son esprit me montre le vrai , il m'apprend le beau . Il m'insuffle le goût , l'amour , la douceur , la fermeté . Elle est mon tout , le début , la fin . Ce qu'elle représente à mes yeux ne se définit pas. Il sanglote le cœur trop longtemps séparé du sien.La vie s'essouffle loin d'elle .

La voir c'est sentir mon cœur devenir plus beau plus généreux. L'écouter m'enseigner les choses de l'esprit est un plaisir sans fin. La voir évoluer toujours se relever toujours recommencer et ne jamais rien lâcher est une précieuse leçon de vie , bien plus utile que tout ce que l'école a bien pu m'inculper

Car tout se tenait dans cette seule définition ; 

Elle était là . Elle était une présence . Elle est ma présence . 

Elle est mon étoile tout simplement . 

Et quand elle ne brillera plus  , alors mon heure aura sonné et à mon tour je partirai rejoindre le Grand Tout , et je n'aurai de cesse de la retrouver pour me noyer dans ses yeux d'ébène . 

Car la vie sans elle ne peut être , il serait oxymorique de prétendre respirer loin de son souffle frais, de ses joues charmantes qui ne sont pas trop charnues , suffisamment pour inviter 4 enfants à la manger de baisers jusqu'à plus soif . 

Le temps n'a pas de prise sur elle , il s'est humblement soumis devant sa beauté. Elle s'est rendue  maîtresse de sa destinée , elle est une femme , une reine , elle est ma princesse , elle est tout ce que j'aime , je pense à elle tous les jours , je vois les courbes de son visage dans la lumière d'une aube qui s'éveille et dans la chute d'un soleil brûlant qui se noie sur l'horizon marin. 

 Elle est chacune d'entre vous , o vous femmes qui êtes si belles , et pourtant vous n'êtes rien comparées à elle . Car c'est ma mère et ce pour jamais . L'espace d'un instant je me fais  apollinienne pour lui dire : mon ile au loin ma Désirade o marguerite exfoliée .

Si jamais revient cette femme je lui dirai je suis content. 

Oui ,

maman,

 je suis contente ;

alors je ne te dis pas adieu  je te dis :

 à toute à l'heure 

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