Empreintes

ariane

Je déambule dans les rues que nous avons si souvent empruntées des Abbesses à la rue de Blainville, de Stalingrad à la place Monge. Il y a tous ces lieux où nous avons mangé, bu, dansé... A chacun de mes pas je remonte le temps. Il y a les visages, il y a les rires, il y a les gestes. Santé! C'est comme s'ils avaient laissé une empreinte. Empreintes dans ma mémoire que les années effacent aussi impitoyablement que la mer avec nos châteaux de sable. Et nos grandes espérances.

Signaler ce texte