Esclave,

idnoires

Esclave de son désir,
A jamais immature,

Comme une éponge, le cœur en avant,
Qui chercherait à se gorger de sentiments.
Le corps chaud d’envie d’accords,
De corps à corps sans désaccords.
De tumultes des sens
De s’enivrer,
De dériver,
Sans connaissance.
Au bout des lèvres, le pouls harangue,
Délie les langues, délits de langue,
A rêver des succions, à faire suffoquer,
A mordre les chairs et ne pas crier,
Qu’on en désir encore,
Esclave des corps,
Que la raison sommeille,
Mais jamais ne réveille.
Notre esprit malin,
Sous un œil taquin.

Et l’on pense aux fruits mûrs
Ne pensant qu’à ravir

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