Et ... Drôles d'histoires

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Les cahiers du sans-gilet Philéus. Mardi 8 janvier 2019 18.17

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   Heureux, gagné ! heu-reux, j'en rêvais je vais pouvoir postuler en qualité d'hôtesse sur les vols de Pakistan international Airlines.

   Champagne !

   La compagnie aérienne Pakistan International Airlines entend en effet alléger les cabines en demandant à ses hôtesses de maigrir.

  Depuis le 1er janvier 2019, le personnel navigant féminin ne doit pas dépasser les 68 kg pour 1,65 m, soit un IMC de 25. Si elles n'atteignent pas le poids requis d'ici à juillet, elles ne pourront plus embarquer.

   J'en ai bavé. Plus de neuf mois pour passer de quatre-vingts à soixante-huit kilos mais le résultat est là, là je vais être hôtesse de l'air, je suis en train de clôre ma lettre de candidature, je tire la langue, je m'applique, je me relis ....

    " Toute ma vie, j'ai rêvé D'être une hôtesse de l'air. Toute ma vie, j'ai rêvé D'avoir des talons hauts. Toute ma vie, j'ai rêvé De voir le bas d'en haut.Toute ma vie, j'ai rêvé D'avoir, d'avoir Les fesses en l'air. " Merci Jacques.

    Si ! il faut toujours rêver la preuve .

    D'ailleurs s'agissant des fesses en l'air il y en  a une qui doit rêver elle hélas, de ne pas en avoir du tout ...

   " J'ai été vraiment déstabilisée ", a témoigné lundi 7 janvier sur France Bleu Occitanie, Hélène, professeur d'anglais de 47 ans, qui a porté plainte contre plusieurs élèves du collège Pierre-Darasse de Caussade, dans le Tarn-et-Garonne.

  Ils sont soupçonnés d'avoir à plusieurs reprises, avant les fêtes de fin d'année, pris des photos d'elle, notamment sous sa jupe.

  " J'ai pensé que ça s'était produit une fois, que les élèves avaient pris un cliché une fois à mon insu. Mais non, quand je suis allée voir la gendarmerie, ça s'est fait sur plusieurs jours. Je n'étais même pas en jupe mais en pantalon, des gros plans sur mes fesses avec le doigt d'honneur devant. C'est pernicieux, ça mine. On croise des gens dans la rue, des élèves, ça se transforme en moqueries ", a-t-elle dénoncé.

  Hélène est arrivée à la rentrée dans ce collège : " C'est une sorte de harcèlement. Ces derniers temps, je me suis dit : si c'est comme ça, si les jeunes deviennent ça, comment peut-on continuer sereinement son métier ", s'est interrogée Hélène. " Ce qu'ils ont fait là, ça dépasse tellement la ligne rouge, ça détruit toute confiance ".  

  " Quand on reprend les cours, on n'a plus de confiance. On a beau dire que ce sont des enfants, mais pour moi c'est malveillant, poursuit-elle, je ne comprends pas comment on peut ne pas comprendre que ce soit violent et que ça fasse mal. Ils ont 14 ans, ce ne sont pas des gamins de trois ans à qui on apprend l'empathie. L'empathie ça s'apprend en maternelle ", a-t-elle expliqué, la professeur d'anglais encore sous le choc.

  Hélène a encore plusieurs rendez-vous médicaux cette semaine mais souhaite retrouver sa salle de classe rapidement. Parmi les quatre élèves mis en cause, l'un a été exclu définitivement, deux autres temporairement. Le conseil de discipline se réunit lundi soir pour le dernier d'entre eux. Une procédure judiciaire est également en cours. Les élèves seront entendus prochainement.

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    Oui mais au point où nous en sommes s'agissant de la profonde déliquescence des moeurs il n'y a plus rien à faire, il est trop tard, trop tard.

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Aux fins utiles ;  

    Un jeune de 14 à 24 ans sur cinq (21%) dit regarder de la pornographie au moins une fois par semaine (15% chez les 14-17 ans), 9% une fois par jour et 5% plusieurs fois par jour, selon une enquête Ipsos réalisée pour le Fonds actions addictions et deux fondations (pour l'innovation politique et Gabriel-Péri).

   " Cela a des conséquences sur le développement des jeunes les plus vulnérables et les moins structurés psychologiquement ", avec un " rapport peu adapté à la sexualité " et une " addiction ", estimait le président du Fonds, Michel Reynaud, à l'occasion de la parution de cette enquête le 8 juin.

   Les parents sous-estiment fortement la fréquence de cette consommation.

   Selon cette même enquête, ils ne sont que 7% à penser que leurs enfants regardent du porno une fois par semaine, alors que ceux-ci sont trois fois plus nombreux à le dire.

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