Et voilà, je me suis encore couchée tard...
adelinea
Les symptômes ? Vous vous réveillez fatiguée, impossible de vous lever et une fois arrivée copieusement en retard au bureau, vous êtes épuisée avant même de commencer à travailler.
Après deux minutes d'interrogation : "Non je n'ai pas couru le marathon hier, non je n'ai pas non plus dansé jusqu'au bout de la nuit... (oops, je n'ai même pas fait les courses d'ailleurs !)", vous ne parvenez toujours pas à identifier la cause derrière l'effet. A ce moment, votre cher collègue, alerté par votre air d'oiseau tombé du nid, vole à votre secours : "Mais tu t'es couchée à quelle heure ?". Après un effort surhumain de mémoire, vous réalisez soudain (enfin pas trop vite quand même, vous êtes encore dans le brouillard) que vous vous êtes couchée super tard la veille, le jour d'avant et celui d'encore avant (et parfois même d'encore avant avant). C'est là que le verdict tombe : votre collègue, toujours bien intentionné, met les pieds dans le plat et vous lance un "Mais pourquoi donc si tu n'es pas sortie ?" Vous n'avez plus le choix, il faut rembobiner la soirée pour savoir ce que vous avez bricolé. Sauf que là, panne sèche, aucun souvenir précis, pas même un bref flashback pour vous aider.
Pourquoi donc ce trou de mémoire ? La raison est malheureusement très simple : vous n'avez rien fait !
Rien de bien productif en tout cas : comater devant une émission de télé (très intellectuelle bien évidemment, d'ailleurs vous n'aviez même pas remarqué que c'était la pub), trainer sur Internet (ou, pire encore, acheter des livres qu'on promet de lire un jour), regarder le plafond, jouer aux cartes sur votre ordi (là on touche le fond)... la liste est longue ! Parfois cependant, vous croyez tenir la bonne excuse : j'ai bossé toute la soirée ! Certes, mais comment avez-vous terminé si tard alors que vous n'aviez qu'un petit truc rapide à faire ? Encore une fois, l'explication est, malheureusement pour vous, assez simple : vous n'aviez tellement pas envie de vous y mettre que vous avez inventé maints prétextes pour repousser le moment difficile, à tel point que vous avez préféré faire la vaisselle (voire la poussière !), discuter avec la belle-mère de votre voisine de pallier ou même ranger vos chaussures par paire (là c'est carrément grillé). Résultat des courses, vous étiez crevée avant même de commencer, la bricole est devenue montagne et vous étiez incapable de vous concentrer plus de 30 secondes d'affilée.
Mais rassurez-vous, puisqu'on a quitté l'école et qu'on travaille, on a bien gagné le droit de se coucher tard et de trainer tranquillement. Et puis de toute façon, la reprise prochaine de nos séries TV (ça on en parlera plus tard) risque de ne pas arranger les choses, alors pourquoi lutter ?