L'Amour

didierdlj

Amour

Première fois que je découvre un blog... Méconnaissance de ce moyen de communiquer, de se faire connaître, de se faire entendre tout en restant dans cette possibilité parfaite de se laisser apprivoiser ou non, de se dissimuler tel un caméléon.


On parle beaucoup de l'amour, des sentiments, des émotions. Envie de réagir, de répondre, de glisser quelques mots parce que certains de tes propos ont résonné et raisonné en moi.


Première fois où l'on découvre les émois de l'Amour. Tu
évoques cela aussi. J'ai toujours attaché de l'importance aux premières fois car elles sont génératrices de ressources personnelles souvent insoupçonnables.

Elles nous révèlent toujours différemment.


Dans l'Amour c'est cela qui me fascine : notre révélation et celle de l'Autre. L'Autre nous révèle et nous trompe aussi parfois.
Je dis l'Amour comme je pourrais parler de l'Amitié. Parler des sentiments avant tout. Se révéler ou être révélé c'est s'exposer parfois à la trahison au jugement hâtif, au mépris ou au mensonge d'une confiance absolue que l'on portait pourtant à l'Autre. C'est le prix que j'ai eu à payer très cher dans ma vie voilà quelques années et où je commence seulement à me reconstruire, avec une certaine douceur intérieure mais en ayant le sentiment que rien ne pourra plus jamais m'apaiser totalement.


J'en reviens à tes mots... Ceux qui enchaînent les miens...

Ceux qui me font me raconter sans savoir trop pourquoi...

Que le diable aille plus loin pour me faire dénicher le pourquoi du comment quand j'ai juste envie d'être à l'écoute, à la découverte...

Ne faut-il pas non plus cultiver le plaisir de la rencontre tout simplement ?
Juste cela : goûter cet instant magique où l'on demande à l'autre d'être là, de répondre ou de partir sans un mot, gratuitement mais honnêtement évitant de laisser les égratignures de certains malentendus...


Tu parles de l'amour absolu... J'en reviens toujours à cette phrase de Marguerite DURAS : "L'amour absolu est nécessaire et impossible à la fois".

D'où nos contradictions permanentes sur nos propres désirs.


Et puis je retiendrai vraiment ton interrogation formulée à voix basse, trop basse mais essentielle, fondamentale pour que je puisse la partager entièrement avec toi :

Qu'est-ce que l'on veut ?

Que veux t'on de ces choix ?

Quels sont nos désirs ?


Je sais que je suis dans un état Amoureux quand je sens une forme d'impatience dans mon attente de l'Autre...

Juste une dernière prudence comme tu le dis au virtuel car c'est le piège qui sauve et qui enferme à la fois...

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