Extrait "Corps à prendre, coeur à pendre..." Editions Baudelaire
camille-cap
« Sans promesses, sans contraintes, j’ai plaisir à te voir. Et quoiqu’il advienne, les oiseaux chanteront toujours chaque matin… Je garderais juste en mémoire la pudeur des premiers mots que tu as eu à mon égard, le premier baiser que tu m’as volé, ta tête qui vient se coller au creux de mes seins au beau milieu de la nuit, l’odeur de tes cheveux, cette délicatesse que tu as pour m’allonger sur tes draps, la moiteur de ton torse quand tu te serres contre moi, la sensation que me procurent tes doigts brûlants, qui glissent et épousent mes courbes quand je m’y attends le moins, cette jouissance infinie qui fait encore frémir mon corps quand j’y repense… Et des frissons m’envahissent de toute part ; depuis le bas de mon ventre, en passant par mon cœur, qui renvoie ça comme un boomerang jusque dans mes jambes qui flageolent…»