Face au miroir

edmond

Aux solitaires

Lorsqu'il eut finit de côtoyer l'autre,

Seul son cœur, sa tête, lui tint compagnie.

Or, qui décide vraiment, jusqu'à l'aube,

D'avoir à faire face seul à son esprit.

 

Au pieds des œuvres cérébrales, confuses,

Changer d'exposition relève plus de la peur

Que de la curiosité. Les pensées fusent,

Puis la raison doit accepter toutes rancœurs.

 

Gagnant, heureux véritable sera l'Homme

Dont l'angoisse est domptée par Lucidité,

Sans trahisons. La force rend la vie bonne,

Lui fait renier tortures et futilités.

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