Fatigue.

loukas

Lorsque les luttes sont invisibles, Les blessures envahissent tout.

Que puis-je faire, pour te rassurer? 

Que puis-je faire, pour t'aider ? 


Tu sais, je suis toujours là. Peu importe les fêlures, peu importe les cassures, les fissures. Je tiens encore. Je suis toujours là. 


Nos entreintes, nos échanges, nos gestes toujours si tendres. Je reste là. Je m'en souviens. Ils me maintiennent, je tiens. 


Ils m'accompagnent, à tout moment. Ils le font fuir, bien plus souvent. 


Paralysée, immobile. Sens aux aguets, proie futile. Tu es la flamme de ma vie. Celle qui m'habite. Celle qui me lie.


Tu me retiens. Tu sais ? Tu me retiens. 


Mais parfois, tu me tues. Juste un peu, légèrement. Je ne t'en veux pas, jamais. Je sais ; tout est de ma faute. Je m'en veux. Mais je reviens. Chien fidèle. Coeur en miettes. Tu le répares, tu sais. Me repousser, ça, c'est mauvais. Mais je comprends. 


Je comprends tout. Les non-dits, les frayeurs, les répliques, les mots qui blessent. Je les comprends. Bien trop. Tout le temps. 


Alors, parfois, je ferme les yeux, et je me tais. Navrée. J'en ai trop compris, je ne comprends plus.... 

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