Fleur Brûlée

sansa

Au soleil du matin, cette tiédeur bienfaitrice
Inonde en mon cœur ce délice.
La rosée du bonheur comme éclair de douceur
Abreuve de fraîcheur mon âme de rêveur

Ta voix si suave, Ô chant des merveilles,
Tes yeux topazes amoureux n'ont pas de pareille
Ta chaude poitrine et ta taille fine
Caresse l'étreinte divine, mon âme est perdu.

Mon cœur vide est épris de tes lèvres braisées
Et préfère mourir plutôt qu'oublier
Ce baisé volé au temps de Janvier
Car tu es resté la seule à m'avoir tenté.

Depuis je ne fait que penser à cette passion
Injustifiée, teintée d'illusions éperdues,
Fumées enlacées à mon âme oblitérés,
Fumées enlacées à ma chair noire consumée.

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