Fulgurance et furtivité

Litter Adultes

Il s'agit d'une rencontre silencieuse, sensuelle, rapide et inattendue dans un train entre un homme et une femme qui succombent l'un à l'autre.


Départ de Paris à 18h03 après une semaine de déplacement professionnel… Quatre bonnes heures de train me séparent de ma destination… Que ces voyages en train deviennent longs à force de se répéter. Avec un peu de chance, je n'aurai pas de voisin encombrant m'empêchant de rêvasser. Au pire, j'ai pris mon casque et je m'isole entre un bon livre et un peu de musique pour me couper de ce monde qui m'exaspère. 


Les portes se ferment, le train démarre, les derniers voyageurs s'installent, la nuit commence à tomber. Pour l'instant, j'ai de la chance, je vais voyager seul…


Quelques minutes plus tard, je sens une présence immobilisée près de moi, mon partenaire de voyage souhaite occuper le siège voisin, dommage. 


Mon regard se tourne alors vers cette femme dont je ne connaitrais jamais le nom et qui m'a immédiatement séduit par cet incroyable charme et douceur qui émane de tout son être. 


Elle s'installe dans des glissements de tissus aux bruits soyeux, à la légèreté de l'air, dans des effluves de parfum boisé, chaud et terriblement sensuel. 


Je n'ose poser mon regard sur elle, pourtant sa silhouette fine et galbée m'apparaît dans un maigre champ de vision, ses gestes sont lents, félins, calculés… Ses mains ne se posent pas sur sa tablette, elles effleurent, ses yeux n'observent pas le paysage, ils le sondent, le déshabillent, ses doigts ne touchent pas son livre, ils le caresse !


Très intimidé, je continue tant bien que mal la lecture de mon roman mais mon esprit est incapable de suivre le sens des phrases, le sens des mots… Tous mes perceptions sont tendues vers cette inconnue dont chaque mouvement, chaque respiration déclenche chez moi une envie d'observer, de profiter de ce spectacle si rare de grâce et de sensualité. 


Les minutes passent, puis une heure… Petit à petit, mon esprit se concentre sur mon livre et se force à se détacher de mon incroyable voisine. Je ne sais pas si elle est belle, au sens commun du terme. Elle est juste purement sensuelle, féminine et éminemment désirable. Certaines femmes font de grands efforts pour se rendre irrésistible, elle n'a rien fait, elle l'est, tout simplement. 


C'est un simple mouvement de sa part qui va tout déclencher… Ce type de mouvement qui, pour tout un chacun n'est rien… Rien d'autre qu'un geste banal de tous les jours, un geste naturel, un croisement de jambes comme tant d'autres, mais celui-ci va enflammer mon esprit, mon corps et faire rompre tous les remparts de cette promiscuité forcée. 


 Quand j'ai senti son regard sur moi, durant cette seconde, mon corps s'est figé, presque tétanisé… Quand elle a remonté sa tablette doucement, j'ai vu du coin de l'oeil sa robe noire s'arrêter à mi-cuisses, ses bas noirs se frotter avec une douceur incroyable, sans bruit réel mais si perceptible. Lorsque sa cuisse droite s'écarte de sa cuisse gauche pour changer de position, il aura suffi d'une fraction de seconde où ses jambes furent écartées l'une de l'autre pour attirer mon regard, une fraction de seconde de trop où ses cuisses n'auraient pas dues rester ouvertes… Et durant cette fraction de seconde, son regard était posé sur le mien, où elle vit mes yeux plongés sur sa robe légèrement relevée, sur ses bas qui se frôlent, sur ses cuisses ouvertes. 


Alors, mon regard remonta le long de son corps parfait, ventre plat, poitrine abondante, ferme, compressée dans sa robe, sans soutien-gorge pour tromper les yeux, deux petites formes sous le tissu se dressent fièrement… Arrivés aux épaules, de longs cheveux bruns très très fins remontent le long de son visage… 

Et puis, il y eut ce regard qui finit de m'envouter… Un regard noir, fixe, presque arrogant dans sa détermination, sûre d'elle et de l'effet qu'elle produit sur moi. Plus qu'un regard, c'était une expression directe d'une franchise étonnante, d'une impertinence contenue et maîtrisée qui signifiait notre entente muette sur son charme exprimé et assumé, sur ma sensibilité à ses mouvements, à son aura, à sa douceur, à son parfum virilement féminin. 


Enfin, après deux secondes de ce regard, incroyable d'émotions, son regard s'écarte de mes yeux pour descendre le long de mon corps. Un sourire se dessine au ralenti sur son visage, ses lèvres charnues s'étirent en quittant mon regard, ses mains se posent doucement sur ses cuisses, elle tourne la tête vers la vitre… 


Interloqué par cette scène, je me surprends à avoir encore les yeux posés sur elle… C'est indécent, je retourne rapidement sur mon livre… Que vient-il de se passer ? Mon imagination me joue des tours, il ne s'est rien passé, à part un fantasme masculin, une pulsion subite pour une inconnue parfaite dont chaque homme rêverait de voir le corps onduler près de lui… 


Pris d'un certain malaise, le temps s'écoule quelque peu… Puis, un nouveau mouvement de sa part attire mon attention. A nouveau ses jambes s'écartent pour se croiser dans l'autre sens, à nouveau, mon regard est attiré par ce geste d'une lenteur irréelle… Cette fois-ci, ses cuisses restent écartées durant 3 secondes, sa main gauche vient se poser sur sa cuisse et poursuit sa course comme une caresse le long de sa robe, s'arrête à son extrémité, puis se glisse entre ses cuisses au moment où ses jambes se resserrent. Sa main remonte légèrement entre ses jambes pour mieux se caler au plus haut de son corps. Son regard est plongé sur ton téléphone durant ce mouvement mais un imperceptible mouvement de ses yeux sur le côté s'interroge sur ma vision de cette nouvelle scène. 


Un léger sourire s'immisce alors sur son visage tourné vers l'extérieur. Son reflet m'apprend qu'elle m'observe dans la vitre, elle sait que j'ai vu, elle sait que je la regarde, elle sait tout… Alors sa main entre ses cuisses, elle réalise un discret mouvement de bas en haut, je suis tellement troublé. 


Ma voisine range son téléphone dans son sac, le dépose à ses pieds. Son visage se tourne alors vers moi, sa main se pose sur mon bras collé à l'accoudoir, son regard se plonge effrontément dans le mien, sans même un sourire, avec une attitude très affirmée, elle prononce juste ce mot “Pardon”.


Sa main toujours sur mon bras, je comprends à contretemps qu'elle souhaite quitter sa place… Je me lève donc, un peu maladroitement, et attends dans l'allée centrale. Elle se glisse sur mon siège, puis se redresse, elle est tournée vers moi, à quelques centimètres seulement de mon corps, ses courbes se dessinent devant moi dans une silhouette parfaite, élancée, fuselée dans cette robe noire si moulante. Toujours aussi douce et lente dans ses mouvements, elle plante ses yeux dans les miens, un brin provocante et murmure un “merci” d'une volupté extrême. Se faisant, elle tire doucement le bas de sa robe pour se réajuster puis se tourne et se dirige lentement vers la sortie du compartiment. 


Incapable de m'asseoir, je la regarde s'éloigner dans le couloir avec cette démarche doucement déhanchée, ses fesses sont petites, leur forme parfaitement ronde et d'une fermeté évidente. Au moment précis où elle parvient à la porte du compartiment, elle se retourne discrètement, et plante à nouveau ses yeux dans les miens… Je suis décontenancé qu'elle me surprenne à l'observer ainsi. C'est alors que l'inimaginable se produit, ses yeux quittent les miens, et descendent telles deux mains soyeuses le long de mon corps… Puis remontant son regard vers le mien, pour la première fois, elle me sourit. Pas un sourire poli, pas un sourire fier ni un sourire amusé. Non, un sourire entendu, un sourire enjôleur, un sourire dévorant, un peu sauvage, un sourire complice. Dans un même geste, elle actionne l'ouverture de la porte, ses yeux toujours dans les miens. 


Quel choix avais-je alors ? Réellement, aucun. Aucun autre que la suivre, aucun autre que la retrouver, aucun autre que succomber. 


A peine passée la porte du compartiment, ma belle inconnue entre dans les toilettes du train, des toilettes modernes, spacieuses, propres.. Je suis à un pas d'elle au moment où elle y pénètre. Je suis à son niveau au moment où elle se tourne pour fermer la porte derrière elle. Je m'arrête pour l'observer. Et nous restons ainsi durant quelques secondes à nous regarder avec un soupçon de défi dans les yeux, un sentiment d'incongru, une certaine appréhension et l'attente d'un geste de l'autre pour faire repartir ce temps en pause. 


C'est alors que, laissant la porte entrouverte, elle décide de se tourner vers le miroir du petit emplacement. Le message est très clair, le consentement est mutuel, l'envie est partagée. 


J'entre donc rapidement et referme la porte derrière moi. Pas un geste de la part de mon inconnue qui a sorti son rouge à lèvres pour perfectionner son visage. 


Instinctivement, je comprends ce qu'elle veut, je sais comment m'y prendre, je n'imagine qu'une seule manière de la prendre. Se penchant légèrement vers le miroir, ses fesses reculent un peu validant mon intention. 


Toujours derrière elle, mes mains se portent immédiatement sur ses petites fesses finalement bien fermes. Ses courbes sont parfaites, je caresse de droite à gauche, puis rapidement de haut en bas, mes doigts s'écartent rapidement pour glisser entre ses fesses et descendent le long de ses cuisses. Mon inconnue se penche alors un peu plus en avant, jusqu'à coller ses fesses contre mon sexe déjà bien tendu. Je m'écarte un peu pour dépasser le tissu de sa robe, puis remonte doucement, emmenant au premier passage sa robe avec mes doigts, ne m'arrêtant qu'au niveau de sa taille. Ses fesses sont bien offertes maintenant, une culotte en dentelle noire dessine parfaitement ses courbes. Mes mains agrippent à nouveau ses jolies rondeurs, ma peau sent immédiatement la bordure de ses bas, ce qui m'excite au plus haut point. Ma main gauche reste positionnée sur sa fesse, tandis que la droite entreprend immédiatement de changer de côté… Tout va très vite, d'une main, j'écarte sa culotte et prend sa fesse à pleine main. De l'autre, je suis posé sur son ventre et descend doucement à l'intérieur de son sous-vêtement, sentant tout de suite ses poils pubiens sous mes doigts. J'entreprends tout de suite de longer ses lèvres d'un doigt assuré, tandis que mon autre main se dirige entre ses fesses, ma majeur bien ferme la caresse de haut en bas, s'arrêtant doucement sur son petit orifice bien serré. 


Aucune protestation, bien au contraire, sa respiration s'accélère très vite, de petits mouvements de ses hanches sous forme de va et vient m'informe de son excitation rapide et de sa satisfaction. Mes deux majeurs se rejoignent à l'entrée de son vagin, mes paumes larges écartent d'un côté ses fesses et compressent doucement son cul, mon autre main compresse doucement son pubis, ma paume posée sur son clito réalise quelques mouvements latéraux. Prenant ainsi ma belle des deux côtés, elle est soumise, haletante et accélérant ses mouvements de hanche qui deviennent maintenant bien prononcés. 


Mes deux doigts s'immiscent alors doucement dans son vagin humide… Quelques mouvements en profondeur font pousser un petit cri à mon inconnue. Remontant alors mes mains, je me positionne aux endroits stratégiques : ma main droite joue avec son clito après avoir bien écarté ses lèvres, ma main gauche s'arrête rapidement sur son anus et entreprends de petits cercles appuyés pour l'humidifier et le détendre… 


Tout va très vite, je sens sa main sur mon pantalon qui m'agrippe le sexe bien tendu et le masse fortement sur toute sa longueur. Ce sont maintenant des gémissements qu'elle produit tout en me caressant. Quand sa main ouvre brutalement la fermeture éclair et se glisse fébrilement dans mon caleçon, je sens qu'il faut en finir rapidement. Sa main douce sur mon sexe me rend rapidement fou d'excitation. Pris dans l'élan, ma doigt gauche pousse un peu le passage et j'entre doucement une phalange dans son anus. Le cri lancinant est immédiat, ses mouvements de bassin s'accélèrent. Alors, mes mains se retirent de son corps, tandis que j'entreprends de baisser mon pantalon, elle baisse sa culotte, se penche en avant, pose sa tête sur le meuble et se recule au maximum. Je suis maintenant derrière elle, le sexe tendu, collé à ses fesses. Sa main m'attrape alors et me conduit à l'entrée chaude et humide de son vagin, je pousse un coup sec, et me retrouve dans ma belle dans un râle partagé… Pas de temps à attendre, après quelques coups légers pour sentir sa totale ouverture, je prends ses hanches et les bloque. Mes coups de rein accélèrent en sortant le plus loin possible puis en pénétrant très vite et très profond en elle. De plus en plus vite, je la pénètre, ma main droite se pose sur ses reins et appuie fermement pour augmenter sa courbure, elle répond immédiatement et remontant les fesses, la pénétration est totale. Je reprends ses hanches à deux mains, le plaisir monte, la jouissance va être très rapide… Entre une série de coup, je marque un léger temps d'arrêt et donne un coup de rein très rude qui fait crier ma belle… Je répète ces séries de mouvements rapides et ces grands coups secs au fur et à mesure que ses petits cris contenus marquent chaque grand coup, elle adore ça… 


Je pense qu'au total, il n'aura fallu que deux minutes pour que l'on jouisse l'un et l'autre… Je reste encore quelques instants en elle pour reprendre ma respiration, elle en fait autant. Je finis par me retirer et me rhabiller. Toujours en position, j'entreprends de remonter sa culotte, puis de descendre sa robe… Elle finit de se rhabiller correctement, puis, sans un mot, sans un regard, elle prend son rouge à lèvres et reprends son maquillage. 


Je comprends alors que l'instant est terminé et qu'il me faut la laisser seule, je quitte les toilettes et entends le verrou se fermer derrière moi. Assis à ma place, durant de longues minutes, encore un peu haletant, j'ai du mal à bien comprendre ce qu'il vient de se passer. Le contrôleur annonce ma gare, ma voisine n'est toujours pas revenue. Je range donc mes affaires, me lève et me dirige vers la sortie, celle-là même où se trouvent nos toilettes. C'est là que ma belle inconnue revient dans le couloir, et s'avance vers moi… Arrivée à ma hauteur, elle affiche un sourire complice et me décoche un “bonsoir” qui me laisse sans voix. 


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