G2

anemone

Avec ses quatre pieds, il se déplace, frôle les cercle des pots et tenta, quelques jours plus tard, l'incruste. Soit pour se faire une séance prise d’ U.V., soit pour goûter certains brins d’herbe verte qui lui semblent intéressants sur l’instant.

Ce problème fût réglé quand la main à l’arrosoir des journées sèches détermina encombrant les vomis purgatifs jonchant le sol. Elle mit en terre des graines d’orge qui quelques journées et nuitées plus tard firent apparaître à l’organisme pilifère une herbe bien moins irritante.

Pendant les autres moments, Gaillardia observait ses congénères. Sa position dans l’espace était celle-ci : contre la maison précédemment visitée. Juste dessous la ridicule surface de verre, mauvais souvenir. Tant qu'elle ne mesurera que quelques dizaine de centimètres, cet intérieur ne refera pas surface. Elle avait remarqué, à ce moment de son existence, qu'il y avait de la mousse contre un des pendants de sa nouvelle maison sans toit. Avec les rayons de plus en plus insistants de l’Astre chaud, la mousse passait du vert au dé-ssé-ché. Pourtant Vitis, dans son énorme bac, lui faisait de l’ombre avec ses feuilles de plus en plus généreuses. Le chiqueur d’herbe sur pieds, quand il ne supportait plus l’Astre, se mettait sous la vigne, au frais. Là, il était calme au moins.

A la disparition totale de la lumière chaude dehors – parfois le relais était visiblement passé à un astre moins rayonnant bien sûr – une source plus faible éclairait particulièrement un des pans de la maison. La main réapparaissait et entamait une sorte de pincement de lèvre à la recherche de l’être domestique en planque.

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