GOD versus DOG

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Dieu est un état d'esprit dont il faut se libérer pour retrouver la véritable nature de l'intégrité humaine.

Je vous salue Marie, pleine de grâce. Le seigneur est avec vous et vous êtes bénie entre toutes les femmes. Priez pour nous pauvres pécheurs.

PRIEZ POUR NOUS PAUVRES PÉCHEURS...

Quelle merde et dire que ça fait des siècles que des peuples entier, à genoux, récitent cette invocation. Priez pour nous pauvres pécheurs, car même dans l'innocence de la naissance, un manipulateur éclairé a décrété, que l'homme nait, entaché d'un présumé péché originel.

Il y a maintenant près de deux mille ans, un groupe d'hommes, avide de pouvoir, a édicté les bases du christianisme. Ces hommes ont crée de toutes pièces une religion moderne, une religion simplifiée et simpliste pour combattre le pouvoir polythéiste des anciennes civilisations.

Et puis l’imitation a fait son œuvre, l’idée s’est clonée pour engendrer d’autres courants religieux avec le même dénominateur, la même motivation essentielle, soit d'obliger le peuple à servir un seul dieu, retirant ainsi le pouvoir à tous ces dieux multiples qui parsemaient la mythologie de l'antiquité. En apparence, l'échange était intéressant, pourquoi plaire à vingt quand il suffit de plaire à un seul pour obtenir encore plus de grâce.

Les anciens dieux prenaient tout, tellement ils étaient nombreux. Les nouveaux prennent peu et offrent en prime, après la mort, si tu a été un gentil pécheur repentant, un joli coin de paradis, quelque part dans l'immensité du ciel bleu. Fondamentalement, ces courants religieux sont calqués sur le même modèle du sauveur et ce sont particularisés en fonction des races et des cultures auxquelles ils se sont destinés.

La religion, en principe, est un trait d'union entre deux réalités. Dans les faits, c'est devenu un outil d'asservissement, de dépendance et de soumission d'une majorité d'humains, au profit mercantile d'une minorité de penseurs avide de pouvoir et de domination.

Tu es mauvais, tu es méchant, mais dieu est bon et il va te sauver. Depuis des siècles et des siècles on conditionne l'humanité avec cette litanie. Résultat, la culpabilité, la peur et le manque sont inscrits dans les réflexes psycho-sensoriels de chaque nouveau-né.

L'homme tremble devant son père, comme devant toute forme d'autorité parce que cela symbolise dans son imaginaire collectif et inconscient l'image de dieu. Et pourtant, quelle contradiction, parce que dans l'intimité de son miroir, chacun se voit grand, invincible et unique, mais prêt à se trahir lui-même à la moindre confrontation. L'homme est triste, il est en deuil perpétuel, parce que selon les saintes écritures, son bonheur éternel passe par la mort.

Tu dois mourir pour renaître.

CONNERIE

 D'où viens-tu, toi que l'on nomme God?

Je viens d'aussi loin que la peur des hommes. Je viens d'un temps lointain. Je suis né à l'instant précis où un homme a refusé d'assumer devant la collectivité la nature de son acte. Je suis né du premier homme qui apporta à sa tribu la branche d'arbre que la foudre avait enflammé. Il ne sût que répondre aux questionnement des autres et prétendit qu'une voix venant du ciel avait quidé son geste. Je suis né simplement de l'esprit de l'homme, de son ignorance et de son incompétence. Je suis né et je me perpétue parce que l'homme se déresponsabilise de sa propre créativité. Je suis né pour servir de pretexte aux faiblesses, aux lâchetés et aux inconséquences des petits et des grands, des ignorants et des connaissants, des purs et des fourbes. Je suis la justification par laquelle tous les abus sont permis parce qu'il n'est pas dans mes attributs de pouvoir m'adresser directement aux hommes. L'homme m'a ainsi perfectionné, je suis l'insondable mystère, l'inaccessible vérité qui se situe au-delà de la réalité tangible et concrête.

 

Oui, j'existe, mais je ne vis pas!

Oui, God existe, mais il ne vit pas. Il est le passe-partout d'une grande illusion. Le mal nécessaire pour solidariser l'espoir et concentrer le pouvoir spirituel et temporel entre les mains de géniaux arnaqueurs qui vampérisent la crédule naïveté du peuple.

     

ATTENTION, DANGER.

Je peux facilement comprendre que durant des millénaires, les religions et les pouvoirs parallèles associés aient abusés aussi ouvertement de l'ignorance des masses. Mais aujourd'hui, maintenant que la Terre est devenu un grand village, comment peut-on encore justifier les multiples religions et toutes les sectes qui en découlent? Comment peut-on encore accorder du pouvoir et de la considération au fanatisme religieux, à l'intégrisme et aux encycliques dictatoriaux? Comment peut-on seulement permettre encore des génocides et des attentats au nom d'un God aux personnalités multiples? Comment peut-on laisser un petit pape en robe blanche, interdire à neuf cent millions de catholiques le port du condom  dans la réalité du Sida et l'usage de contraceptifs dans des sociétés où la misère s'associe à la surpopulation?

Sommes-nous donc si malade pour que le docteur God nous soit encore indispensable?

Dans l'histoire de l'humanité, toutes les guerres et les conflits ont un caractère mystique et religieux alimentés par une dimension économique au profit d'un idéal de domination. Nous le savons et nous le dénonçons avec toute la passivité de notre hypocrisie. Oui, nous sommes malades, autocontaminés par les chimères de l'enfer, par nos peurs du jugement. Nous sommes aliénés au mythe divin parce qu'il justifie à lui seul toute la lâcheté du monde.

J'aimerais bien qu'on me dise à l’unanimité qui est le vrai God. Qui sont les faux dieux et qui est le vrai, si vrai il y a. Qui d'entre tous les connus, les publicisés, les plébescisés est le vrai de vrai. Qui de God, de Yahvé, d'Allah, de Krishna et de toute cette faune engendrée par la contestation et le sectarisme est le seul vrai et unique Dieu, le God des God?

QUI?

Individuellement nous souhaitons répondre, mais collectivement on s'en fout. Nous avons appris à nous satisfaire de celui que notre culture nous a imposé et nous faisons semblant d'y croire. Tellement semblant d'y croire que nous sommes paralysé à l'idée de remettre en question le fondement de sa réalité. Nous avons abdiqué notre sens de la critique religieuse au profit d'un dogmatisme clérical aussi idiot et abhérant soit-il.

Quand un employeur use de discrimination dans l'octroi d'un poste il y a automatiquement des levés de bouclier. Mais quand Benoit tape du poing sur la table pour imposer son veto au sacerdoce des femmes presque tout le monde trouve cela normal. Interdire la contraception sous toutes ces formes, au nom présumé d'une autorité divine, cela semble normal, aussi.

Si le Vatican avait le monopole de la fabrication des condoms, je suis convaincu qu'au sacro saint nom de la trésorerie, tous les catholiques seraient contraint d'en porter sous peine de péché mortel. Dieu serait le premier à donner l'exemple car fort probablement qu'on découvrirait dans les saintes écritures un passage jusque là inconnu qui nous révélerais que Jésus a offert un boyeau de porc en guise de condom à ses disciples parce qu’à cette époque, l’abstinence sexuelle n’était pas encore entré dans les mœurs du contrôle, porte ouverte à toutes les déviances. Il y a encore tellement de manuscrits non déchiffrés qui peuvent servir d'alibi face aux imprévus et à l'évolution des mentalités. Un bon berger nourrit toujours mieux son chien de garde que ses moutons.

Il y a des horreurs et de bêtises dans le comportement du clergé, des prises de positions, des manipulations d'opinion et de conscience, de trafic d'influence et de capitaux et cela au vu et au su de tout le monde. Il en va de même, non seulement dans la chrétienté, mais également dans tout les mouvements religieux.

Toutes les formes de religions naissent de l'imposture et se maintiennent grâce à cette imposture, parce que peu osent regarder la réalité face à face. Plus l'imposture est grande, plus le crédit qu'on lui accorde est grand. Tous les systèmes de  nos sociétés sont calqués sur ce modèle religieux de l'imposture. Dieu va me sauver, le gouvernement va régler mon problème, mon patron est bon pour moi et papa a raison.

Le pire, c'est que personne ne rit de cette tragi-comédie. La Terre est une vallée de larmes où nous venons, pourtant, pour apprendre à rire.

Imaginez Benoit, assis sur sa toilette en porcelaine précieuse de Limoges, la robe blanche relevée jusqu'aux épaules, les caleçons sur les babouches, la tiare de travers, constipé comme un singe, forçant comme un diable en beuglant: " Mon Dieu, pourquoi moi? "

La Terre est une vallée de larme mais il est toujours possible de trouver le moyen d'en rire.

IMAGINEZ

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  • Pour Maria Soares, je ne crache pas sur les religions je met en relief les conditionnements que cela a engendré et tous les conflits qui sont encore de nos jours générés par les religions. Maintenant chacun interprète mon texte selon son ouverture ou ses préjugés.

    · Il y a presque 13 ans ·
    Avril11 miram orig

    miramcity

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