Grands Coeurs Malades
el-gusano
Il y a des fuites, dans le cercle virtuel de nos consoeurs. Si peu de suites, qu'on fuit nos vertus à 200 à l'heure. On s'évertue à vouloir s'encercler entres sueurs, qu'on s'imagine serrer l'âme soeur, mais alors…
On ne fait qu'errer comme une soeur sans âme. On se leurre…
Et de fleurs en fleurs, on conte fleurette à rebours, de peur d'être à la bourre, pour effleurer l'âme soeur.
Quand on aime, on ne compte pas, mais c'est sans compter qu'on aime surtout s'la raconter du bout des doigts…
Alors moi, j'aimerais faire un slam pour une tite dame qu'on appelle le Marais.
Je voudrais faire un slam, pour toutes ces âmes qui m'font bien marrer.
Je vous conterais bien une fable, mais j'vous préviens, j'crois que c'est mal barré.
A toutes ces femmes qui s'enflamment et dont au fond on en rien à carrer.
Etre ou ne paraître? La question ne se pose plus…Je préfère proser nue car ici nuls plans sur la comète…Car pour t'aimer j'ai besoin de dénuder l'uniforme immaculé,
Me cogner à ton être, briser les paramètres, Avant de m'immoler amoureusement de tes miettes.
En attendant, je n'ai rien à promettre, et à t'entendre tu crois
Que je suis maître pour autant,Pourtant si tu m'entends, je ne fais qu'y mettre du temps.
Alors moi, j'aimerais faire un slam à toutes ces femmes dont j'ai dû me séparer.
Je vous conterais bien une fable, mais là je risque encore de m'égarer.
Je voudrais faire un slam à mes tites dames qui me prennent pour une tarée.
Juste un petit slam, pour vous mesdames, que j'aime...
à ce qu'il parait.
© El Gusano