Harmonie éphémère
marionsn
Poème autour de la relation de Céphale et Procris, inspiré de l’œuvre du même nom réalisée par Fragonard.
Ressaisissons le temps, à quelques encablures
Voyez vous-même jalouse ! Où coula la passion.
Noyée dans un faux songe, rodant à tatillons
Caressant la verdure, cachée parmi les mûres.
Tendue les yeux fermés, votre gorge épurée
Effleurée lentement par une main câline
Cerclée telle une rose embaumée d'une épine
Posée sur ce noyau tout de pourpre nimbé.
Allongés seuls à terre pour une ultime étreinte
Je vous adorerai de cela n'ayez crainte,
D'une poigne d'airain je scellerai nos liens.
Pénétré de ma lance je me tiens médusé
Vous observant rêver, réalisant soudain
Que d'une âpre bévue naquit votre beauté.
Un beau sonnet qui m'a fait découvrir la dramatique histoire de Céphale et Procris
· Il y a environ 9 ans ·Anne Marie Lejeune
Merci beaucoup !
· Il y a environ 9 ans ·marionsn