Hirondelle
nonada
Printemps, des mots plein la tête, fleurissent
La sagesse coule dans les rues claires
des villes à nouveau éveillées.
La jeunesse jouent des merveilles
sur l'instrument de ses pensées,
Des couleurs vives éclairent
nos cœurs à même de s'épancher
en d'agréable trêves,
Et me vient alors l'idée:
Que serait le monde sans haine?
A quoi sert t'il d'y référer
Pourtant nous soulevons la poussière
Et sous nos pas brûle l'asphalte
La page tourne encore une fois
L'indécence voudrait ici faire halte
Alors que nos corps dans leurs vagabondages
S'abandonnent et se lâchent
La terre fut remuée mille fois sans foi
Nos mains ont déchirées les lambeaux
Loques de songes à peine éclos
dissimulant nos regards froids.
Voudrait tu alors qu'on s'arrête,
La mer s'étalerait sous nos lucarnes
Et nous vacillerions ensemble
Dans le vacarme de nos silences?
Voilà, soudain de l'eau qui gronde
Sous nos fenêtres vagabondes
C'est le tonnerre des temps nouveaux
Et la colère de nos maux.
Mais nos espoirs rajeunissent
Au fur et à mesure que nos enfants grandissent
J'étais jute venu te dire
Après les tempêtes des vieux soupirs
Coûte que coûte, advienne que pourra,
L'âme a nouveau se fera belle
Prépare le dîner aux chandelles
A table, ce soir, il y aura
Luciole, jonquille et hirondelle.
Merci!
· Il y a plus de 12 ans ·nonada