Histoire de fesses
leab
“Dans un couple le sexe c’est au moins 50% de la relation, je t’assure!”
On entend aussi que le pourcentage à tendance à varier d’un sexe à l’autre comme si les femmes étaient naturellement moins enclines aux rapports sexuels.
Faux!
Si je devais prononcer ces mots et bien, n’en déplaise, je crois que je dirais même que le sexe constitue à lui seul 70% de nos relations.
Je m’explique. Notre génération consomme encore et toujours plus, les individus sont impatients, ils veulent de la chaire fraîche et ils veulent surtout jouir. Alors oui le début d’une relation est orgasmique, on passe sont temps à se tourner autour, se chercher, se découvrir et baiser. On n’est jamais fatigués, toujours exités avec le rythme cardiaque d’un athlète, on n’est jamais rassasiés. On fait des projets, on se croit différents des autres.
Nous on y arrivera.
Et puis un jour, on rentre et on est fatigué. On n’a pas envie de faire l’amour, on veut juste se poser devant la télé et se faire les ongles des pieds dans son vieux pyjama tout pourri!
Voilà, la relation est fini. Tout s’est lentement étiolé. Il n’y a plus que 10% de sexe. On ne se regarde plus, on ne se désire plus et on se masturbe dès que l’autre a le dos tourné, bah oui on a toujours une libido!
L’un des deux aura un beau matin le courage de quitter l’autre et on sera reparti!
Qui n’a jamais remarqué à quel point on se sent bien lorsqu’on est célibataire actif. On se fait beau pendant des heures, on est culturellement très à la page puisqu’on sort tous les soirs, on rencontre du monde et on baise sans se poser de question et surtout sans projet! Pas besoin d’aller se brûler pour sentir qu’on existe, pas de mélodrame, plus de larmes.
Alors moi je dis, et ce en tant que femme, que le sexe c’est pas 50% de nos relations, c’est 70% de notre vie.
Evidemment il y des exceptions, peut être pas à Paris.....
Bon il y aussi de jolies histoires.
Il y a un mois et demi, soyons précis : lorsque c’est si récent chaque jour compte, je rencontrais John. A ce moment là j’étais particulièrement heureuse. Célibataire et contente de l’être, je m’éclatais.
Et puis John.
Un beau mec, un mec intelligent, un mec avec du caractère.
En sortant d’un bar il m’a pris par la taille et m’a embrassé. Un vrai baiser de ciné. Vous savez le baiser qui fait “whhaouuu” dans le ventre.
Je l’ai emmené chez moi.
On a fait l’amour.
Et on s’est revu.
C’était bien.
J’étais gênée. Je ne savais plus comment font les gens normaux dans des relations normales alors j’ai décidé que nous n’étions pas dans une relation. J’ai supprimé les mots et je me suis autorisé les sentiments.
C’était beaucoup plus agréable et sans danger. Si nous ne sommes pas un couple je ne risque rien.
Il s’est occupé de moi et je crois que suis encore heureuse.
Bref une petite histoire à l’eau de rose rassure toujours mais quand tout va bien, on m’a appris que c’est mauvais signe. Un truc tombe sur le coin de notre gueule inévitablement.
Pas râté!
pour une fois que je rencontre quelqu’un qui n’est pas choqué par 70% de cul dans une relation il faut que je chope une petite gêne vaginale! Pardon pour les plus prudes que le mot vagin dérangerait mais c’est quand même fort de café!
Une relation sans sexe? Ah non pas pour moi merci!
Mais je l’aime bien ce John...
Je devrais donc revenir sur mes affirmations.
Il suffit d’avoir quelqu’un qui vaut la peine en face, qui vous donne envie de changer un peu.
Peut être que l’amour est plus fort que le cul alors...