Connectez-vous pour commenter
Hiver atlantique
a-la-claire-fontaine
Je contemple la vue désolée de la plage.
Clos sont les volets et désertes les avenues.
Les parisiens ont fui leurs demeures aux pierres nues.
Des escales estivales, ils ont tourné la page.
Toute trace a disparu, d’anonymes messages.
Ces « je t’aime », « SOS », ces prénoms d’inconnus,
Ces belles déclarations, que sont-elles devenues ?
Sans doute effacées par des auteurs plus sages.
L’horizon est vide de voiles flottant au vent.
Le ciel n’est plus teinté par de grands cerfs-volants,
Et les clubs pour enfants sont muets de leurs cris.
Des niniches et des gaufres, on oublie le parfum.
Les souvenirs s’effacent, mais l’histoire, c’est écrit.
Les vacances à La Baule ont pris un goût de fin.