Humanité
Los Weirdos
Alors voilà les souvenirs s'effacent comme de petites perles de sueur après un gros effort. Celui la d'effort il était pas gagné. Il paraît que le cerveau garde en mémoire tout ce que nous avons pu subir physiquement ? Le saviez vous ? Ben oui forcément, un "le saviez vous" bien balancé c'est comme une saucisse dans un hot dog : elle a totalement sa place entre le ketchup qui dégouline et la mayonnaise qui peine à trouver sa place. Alors qu'il est presque impossible de se remémorer ce que nous avons vécu avant l'âge de 3 ans, notre corps lui ne l'oublie jamais et enregistre, à tout moment, une infinité d'impressions sensorielles et corporelles qui ne sont pas conscientisées et qui agissent sur nous. C'est la mémoire corporelle. Quand tu morfles physiquement, je peux te dire que tu es pas prêt de t'en sortir.
Du coup si on essaie de faire le rapprochement avec l'amour, hein ben oui on est pas là que pour sucer des glaçons, beaucoup de choses pourraient s'expliquer. Bon ok, au début les papillons dans le ventre (à la base le papillon est une larve, ndlr), des petits pics tout mimi d'euphorie, un sourire à s'en décrocher la mâchoire, peu d'appétence pour la nourriture (mon moment préféré, parce que après c'est prise de poids oklm), et une envie irrépressible de bouger, de voir. De toucher l'autre. De l'embrasser. Oh oui, c'est beau, ce sont les trois premiers mois, les plus merveilleux, la fusion. Dans mon cas j'ai payé un billet de train Lille-Paris, comme mon ancien mec etait disons...tête en l'air, il a loupé son train. Du coup ? J'ai racheté un deuxième billet. Du coup ? Comme il avait besoin de ma carte pour retirer son billet il s'est pris une amende. Ah la la, la fameuses fusion vous dis-je. C'était beau, c'était bien, l'alcool coulait à flot. Pour tout. Une envie de pisser ? Bon ben arrêtons nous prendre un verre ! Oh dis, j'ai envie d'aller au restau, on y va ? Bah du coup on commande une bouteille ! Ohhhhh regarde ce beau coucher de soleil, on va quand même pas juste rester là à le regarder tout de même ? Achetons un pack de bière ! Oh et prend du Lambrusco j'adore ça ! Oh et du cidre aussi, ça me rappellera Rennes quand j'étais inscrite sur Tinder et que j'ai rencontré un mec a qui j'ai dit au bout de deux minutes qu'il avait mauvaise haleine ! (j'avoue j'ai un problème avec les odeurs mais ça c'est une autre histoire).
Putain c'est folichon la vie de couple, ça rend complètement alcoolique. Un peu trop même. Écrire un texte sur l'amour c'est pas marrant si on voit pas l'envers du décor. L'envers du décor quand cela ce passe mal, ça s'appelle la destruction. Je vais pas vous apprendre la vie, déjà parce que j'ai pas le temps et ensuite parce que j'ai la flemme, et puis j'ai pas 66 ans, je m'appelle pas Marcel et j'ai pas vécu tout ma vie sur un bateau à sillonner toutes les mères et les mers. Le début c'était tout beau tout nouveau, mais quand même, un truc au fond qui me disait "barre-toi fissa".
Mais comme j'avais pas les couilles, oui parce que pas avoir les couilles pour moi à l'époque, y a deux mois quoi, c'était être amoureuse. Donc je ne me suis pas barrée. J'étais malheureuse, enfermée, je pleurais souvent, je baisais beaucoup pour compenser tout ce que je ne trouvais pas normal. Tout ce que je n'avais pas. C'était comme si tu avais un patron qui tous les jours en arrivant au bureau te disais : " Ben alors gros cul, tu vas nous les faire ces cafés ou bien tu vas nous les chier par le cul ?". Ceci étant dit si il y a bien quelque chose que je n'ai pas de gros en moi, c'est mon cul, m'enfin visiblement c'etait la seule métaphore qui me venait à l'esprit. Du coup ce patron c'était ma relation. Ce sentiment de ne jamais être euphorique pour quelque chose. D'avoir le cerveau qui bouillonne et qui se crève petit à petit. Une bonne relation amoureuse qui te bousille la gueule.
Parceque je le savais que je n'allais pas bien, je le sentais, j'avais ce sentiment mesquin qui me foutait des coups dans le ventre. Du coup je buvais, au début c'était rigolo, puis quand je me perds dans Paris et que je me retrouve chez un inconnu à picoler ça devient moins marrant. Ce soir la j'ai commandé un Heetch en lui disant "Je vous en prie, ramenez-moi chez moi je ne sais pas ce que je fais là, je ne sais pas où est mon copain il m'a laissé". Je ne sais même pas comment, je ne l'ai même pas payé. Maintenant, trouvons ensemble ce qui cloche le plus dans cette phrase ? Que je sois en total black out en sortant de chez un inconnu ou que mon copain n'essaie pas de me chercher ? Difficile à dire.
Des histoires comme ça j'en ai plein les poches, en un an et demi de relation (je tiens au demi, de bière autant que ce demi de temps car ce sont les pires mois que j'ai pu vivre) : la fois ou pour le nouvel an j'ai essayé de faire du spiritisme bourée et que j'ai effrayé tout le monde, la fois ou sous anti dépresseurs, sous anxiolytique et bourrée je me suis fait voler ma carte et mon code (apparemment ils se sont régalés au KFC du coin), la fois où pour rigoler bourrée j'ai volé un parfum dans un sac et je l'ai caché, la fois où je suis montée saoule sur scène pendant qu'un groupe jouait pour prendre des photos avec l'appareil photo de Jacques, un handicapé photographe au premier rang, la fois ou j'ai pris un gramme de MD toute seule et où je me suis mise à convulser toute la nuit, la fois ou j'ai acheté deux grammes de coke et que j'ai tout terminé seule alors que je venais de me taper 24 heures d'avion (sisi, 24 heures dans un avion ça existe), toutes les fois ou je me suis scarifiée parce que je ne savais pas évacuer cette souffrance, la fois ou, la fois où on va s'arrêter là.
Dénominateur commun ? L'alcool. Questions : pourquoi mon corps ne réagit-il toujours pas ? Est ce que je suis folle ? Est ce que je suis devenue folle ? Est ce qu'il y a une fin à tout ça ? Quand j'étais jeune, je voulais que ma première fois soit ratée. Je voulais que ça soit à l'aube de mes 18 ans, et j'ai trouvé un type sur MySpace, il s'appelait Paolo. Il faisait parti de ces générations de mecs qui avaient la côte à l'époque sur Paris, les bébés rockeurs détestables dont toutes les meufs bien sûr étaient folles, y compris moi . C'était le deal parfait. Je voulais boire et rater ça. Je l'ai fait. Est ce que j'ai des remords ? Aucuns, à quoi bon, je ne peux rien changer. Le lendemain de ma première fois, je suis allée avec Paolo et ses amis à mon premier vrai concert voir les Arctic Monkeys. C'était mes prémisses avec l'alcool, et j'ai fait un coma. Un vrai coma, j'ai terminé aux urgences et la seule chose à laquelle je pensais etait : "Pourvu que j'ai encore mon mp3 !". Je n'ai plus jamais revu ce garçon mais en me réveillant le lendemain, je suis sortie dans la rue, j'ai redescendue la rue Rochechouart, j'avais les cheveux en pétard et un pantalon bleu flashy, et je voulais trouver un couteau pour le tuer. Je le voulais vraiment, je n'avais pas de peine, juste de la haine. Je crois que c'est pile à ce moment là que j'ai compris que les gens, les êtres humains pouvaient être horribles, méchants et stupides.
Toute la suite on pourrait l'écrire ensemble. Du chaos, du néant, et une volonté de n'être jamais atteinte par rien. Une volonté de souiller son corps. Une volonté de toujours boire plus, toujours faire les choses plus dangereusement. Souvent je me demande pourquoi je ne suis pas encore dans un cercueil en train de me reposer. Qu'ai je fait de toutes ces années ? Il paraît que l'être humain fonctionne par rythme ternaire. Ça fait beaucoup de 3+3+3+rien. Peu importe toutes ces situations, j'ai toujours essayé de choisir le mauvais côté. Le malsain et le méchant me plaisent, me confortent. J'ai ce sentiment d'avoir choisi, de l'avoir voulu. Je sais que j'ai façonné mon passé parceque je me suis retrouvée seule quand je suis arrivée sur Paris. J'allais seule dans les bars, les cinémas, les restaurants, les rues, les parcs. Je ne peux pas dire que j'avais peur. Il fallait qu'à ce moment là je respecte ces choix, imposés par moi même. Il le fallait. Je pouvais me couper des gens sans souffrir. Mais je ne pouvais pas tomber amoureuse sans tomber sur des idiots, qui s'en donnaient à cœur joie pour me balancer tout un tas de saloperies immondes : trop grosse pour être en couple avec toi, j'aime pas tes seins, tu as les cheveux trop bouclés, tu es nulle au lit, je n'aime pas tes dents, je déteste ton cul. Cela ne m'empêchait pas de tomber amoureuse. Ma pire fois : un type qui en plein milieu de la nuit a décidé de partir, pendant mon sommeil. Je me suis réveillée en pleurant, ma porte était encore ouverte, et ce type était parti chez sa copine, ce que j'ignorais bien sûr (une autre particularité que j'ai endossé : je préfère dormir seule depuis ce moment là.)
Quand on décide d'emprunter un chemin merdique, il faut s'y tenir jusqu'au bout. C'est là que j'ai commencé à déconner sérieusement, sexuellement à 19 piges. Je rentrais à pas d'heure seule, ivre, dans la rue pour rejoindre mes plans culs de l'époque, qui ne voulaient pas faire de câlins et qui me dégageaient des les premières lueurs du matin. Horrible. J'avais déjà encaissé pas mal de choses, alors j'ai décidé de continuer. J'ai décidé de devenir la Tiphaine indépendante, sûre d'elle, méchante mais qui assume tout. Pas l'choix. Tout ceci n'était qu'apparat. J'y ai cru du plus profond de mon cœur, je pouvais bouffer mes tripes pour le prouver. Est ce j'étais fucked up par choix ou par hasard ? Les gènes ? La vie ? Je n'ai aucune réponse à ça. J'avais souvent de mauvais pressentiments, auxquels je ne me fiais jamais.
Jusqu'au jour où ce soir la je devais voir un type du côté de République et j'ai dit "Non, il est hors de question que je sorte ce soir j'ai le sentiment qu'il va ce passer quelque chose de terrible ce soir...à Paris." C'était le 13 novembre. Et pour la première fois de ma vie je me suis enfin écoutée. Quand j'ai allumé ma télévision, l'horreur. Je me sentais connecté à tous ces gens. Ces futurs morts. J'ai pleuré, j'ai eu peur, peur pour eux, les imaginer vivre ça. Toutes ces vies, quel choc. C'était cette ville, c'était aussi ma ville, je m'y baladais seule, j'y vivais seule, j'y suis tombée amoureuse, dans ses rues. Fallait être encore plus forte qu'avant. Fallait survivre, revivre, et ça faisait écho aussi à ma situation, et c'est à ce moment là que j'ai essayé de me fier à mon instinct. Les choses sont telles qu'elles sont, on peut les voir laides car elles le sont parfois, ou les magnifier avec un peu d'effort. Je pensais avoir des couilles, j'aime le penser, j'aime me le dire, mais finalement, je suis aussi lâche et faible que la majorité des gens. Je suis humaine. J'ai peur. Je ressens beaucoup trop d'émotions et je suis dure. Manipulatrice, méchante, folle, branleuse, conne, petite ou grosse conne, hautaine. Mais ce n'est pas vrai.
Je souffre beaucoup, je peux souffrir en voyant un animal mort, c'est con, ou toutes ces personnes que je fuis dans le métro et qui font la manche, je ne peux plus, je suis trop touchée par tout. J'ai accepté ma folie, je veux dire par là, oui on est tous névrosés, d'autres plus que certains, mais cette douce folie, je l'ai en moi depuis un moment. C'est elle qui me permet de m'en foutre des autres dans la rue (parceque paradoxalement je suis hyper complexée, la faute à quuuui?), de pouvoir danser dans le métro par exemple, de pouvoir m'esclaffer seule dans la rue, ou d'escalader un muret avec le vide de l'autre côté juste pour pouvoir avoir accès à la partie des jardins du Sacré Coeur qui ferment le soir, de prendre la main d'un inconnu en soirée et de lui dire "on danse, on fait n'importe quoi on s'en tape !".
Putain c'est tellement bateau, mais je l'aime tellement ma folie. Elle fait fuir beaucoup trop de gens géniaux, mais elle est singulière, installée, parfois au repos, souvent fatigante, mais incommensurable, et toujours présente. J'accepte mes défauts, ce sont eux qui m'ont façonné. J'ai, tout abandonné pour un homme qui était le reflet de mes ambitions et le peu d'estime que j'avais pour moi même. Et il est parti. Comme un voleur. De manière lâche et inhumaine. Ai je des raisons de lui en vouloir ? Bizarrement, non et c'est mieux comme ça. Je ne dis pas que je morfle pas, mon premier réflexe fut de prendre des anti-dépresseurs. Ma jauge émotionnelle était trop remplie, j'ai eu peur de me voir mourrir, dépérir, partir. Et tout cela pour rien. Pour rien parce que toutes ces années à faire la dure m'ont rendues encore plus faible, acariâtre et asociale. Pire que tout, peureuse. Que faire ? Arrêter de boire ? Tout recommencer ? Avoir des projets et tout le tintouin. Ok. C'est noté. Mais quand on est seule c'est dur, et ça s'appelle vieillir.
C'est dur d'être honnête. C'est dur d'avoir pu devenir cette personne que je voulais être il y a dix piges. Sauf que maintenant je fais peur aux gens. Je ne peux même pas dire que je connais l'amour. Je vis avec ce stress permanent, je n'arrive même plus à terminer une phrase sans embrayer sur une autre, ou je pose des questions d'un enfant de l'age de 4 ans. C'est pour ça que j'ai pensé à la mort, pas de manière personnelle, mais faire souffrir mon corps, boire avec une opulence malsaine, me taper tout le temps des putains de black out, vouloir me battre ou me faire frapper. Souvent le matin je me réveillais avec des ecchymoses aux jambes, aux bras, j'ai même eu un œil au beurre noir. J'en rigolais bêtement "Ha ! Sacrée soirée hier soir n'est ce pas ?". Je suis allée voir des psys, mais je comprenais rien aux séances, certains disaient que tout allait bien, d'autres ont essayés de me faire comprendre certaines choses, que je n'ai que très peu comprises. Ce n'est pas comme ci je n'étais pas consciente de ma situation, je la vis juste de manière inerte. Pourquoi ? Moi ce que je veux c'est pouvoir rester sur une île déserte avec beaucoup d'alcool et de drogues, écouter de la musique tout le temps et ne penser à rien d'autre, baiser toute la journée. Me dorer la pilule sur le sable chaud. Pêcher. Dormir dans une vieille tente et retourner sur l'ile la plus proche pour faire le stock de provisions. Je sais que ça ne durerait que un temps très court. Je sais.
Ma dernière relation ne m'a pas brisé, elle m'a ouvert les yeux. Celle d'avant avait bien défoncé l'être que je suis, mais je n'avais pas appris ma leçon. Je vous disais que c'était de la pure destruction car lorsque l'on se rend compte que l'on commence doucement à glisser vers cette pente que l'on nomme le dégoût, les reproches, les tentatives d'ajustement, on sait déjà que c'est game over (dose). Parceque je suis de ceux qui aiment se battre jusqu'au bout, je n'ai rien lâché. Ma plus grosse erreur ? Me voiler la face. Continuer. Me contenter d'une relation merdique, qui faisait ressortir le pire de moi. Je me levais, parfois je me regardais dans un bout de miroir et je pensais " Tu es folle Tiphaine, tu es comme ça, c'est pour ça que tu agis comme ça. Ce n'est pas grave de blesser les autres puisque tu es folle.". Toujours une bonne excuse entre la folie et l'alcool. Balayer le mal, et recommencer. Mais de toutes ces histoires, toutes ces situations, je suis en paix avec moi même. Ma plus grande force ? Toucher le fond. J'accepte ces défauts qui jonchent le sol, sans eux je n'aurai pas les qualités que j'ai que j'aime comparer à des chauve-souris, qui ne sortent qu'une fois la nuit venue. Pour moi c'est évident. Je ne suis pas la plus positive de toutes, mais je suis la seule avec qui je vais rester jusqu'à la fin. Et ce n'est pas la fin le plus important.
C'est surtout ce putain de chemin, que je trouve long, sinueux, compliqué, violent, et beau. Il y a une phrase à la con qui dit " Je suis revenu de l'enfer et je peux vous dire que c'était beau". Cette phrase m'inspire, parceque peu importe le chemin que l'on décide d'emprunter, à moins d'être le créateur de Snapchat et d'avoir eu une idée géniale en plus d'être riche à la base, pour le commun des mortels ce sera la merde. Ce sera dur. On nous encule depuis petit déjà, on nous conditionne, fais pas ci, fais plutôt cela. Les études c'est important mon chéri. Révise ! Pas de télé ! Révise ! Et tes devoirs ! Bravo pour ton permis/bac/ta première relation sexuelle. Pas trop de porno mon chéri hein ? On avait dit quoi, une heure max par jour pour te pignoler la nouille ? Bon c'est bien, tu écoutes maman, c'est bien. Voilà, c'est une caricature, bien sûr, je trouve cela amusant avant tout.
Mais l'histoire du prince charmant qui toque à ta porte, ça aide pas. La vie ne se résume pas à un amour. Toutes les amours peuvent être différentes (oui, le mot amour au pluriel est féminin, étonnant non ?), mais tant que personne ne meurt dans l'histoire, alors tout ira bien. Après une rupture, c'est souvent l'horreur, la merde, et bien, j'ai eu de la chance. J'ai compris qu'à l'orée de mes 29 piges ça ne pouvait plus durer, mon chemin, là, il est encore rempli de merde, de lendemain de cheveux ébouriffés, de faux espoirs, de perte de pass navigo, de déception, de chaussette dépareillées, de pleurs, de prénoms oubliés, de rire, de "chaï tea latté glaçé au lait de soja avec une pompe de chaï en plus svp", de jolies rencontres, de "non désolée je fume pas de clopes", de putain de feeling, de "ha putain encore un problème de métro sur la ligne 13", d'hargne, de "un picon bière svp", d'envie, de "tu rentres avec moi?", de jolies choses, mais surtout et toujours, la moralité de cette histoire, n'oubliez jamais d'aller parler à un blond qui fume comme un pompier avec un imperméable de pédophile, vous pourriez être surpris du résultat. Désolée pour les fautes par avance.