I have a dream

Jessica Staffe

 I have a dream

 Nous avons tous  rêvé d’Amérique.. Terre d’accueil pour des milliers d’immigrés, elle est devenue mythique. Le mythe la rend parfois inaccessible et pourtant elle demeure fascinante.

Amerigo Vespucchi a donné son nom à ce continent qui ne cesse d’hanter notre imaginaire. Comme toute grande puissance, elle attire autant qu’elle repousse. On l’adore autant qu’on la déteste. Ce paradoxe lui confère une place particulière dans le monde. On ne cesse de s’en inspirer tout en cherchant à s’en défaire. Elle domine le monde au grand désespoir de ses détracteurs. On lui reproche son impérialisme, son appétit du pouvoir et son manque de partage. Mais elle incarne la Liberté. Cette statue symbolique force l’admiration. Cette liberté était recherchée par tous ces immigrés prêts à tout pour  fouler cette terre promise. Beaucoup ont tenté leur chance. Parfois cette nouvelle terre d’adoption les a conduits à s’enrichir ou les a menés à la déchéance. L’enfer ou le Paradis tout est une question de point  de vue. Ces habitants sont à son image : fiers, avenants, innovateurs et ambitieux. Ils incarnent la modernité et le changement autant que la tradition.  Ce melting Pot original et enrichissant est à l’origine du multiculturalisme américain.

Martin Luther King, combattant historique des droits civiques des noirs aurait été fier de sa nation qui a élu Barack Obama. Cinquante ans après le rêve  de Martin Luther King  s’est exaucé.  Rien que pour cette élection, ce pays mérite le respect. Quoi qu’on en dise ils sont capables de passer du pire au meilleur.  En effet remplacer George W Bush par Obama, il fallait vraiment y penser. Ces deux personnalités politiques représentent deux facettes de l’Amérique. L’une est plus progressiste que l’autre. A vous de déterminer quelle est la meilleure.

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                             

 

 

 

 

J’ai encore rêvé d’elles

« I have a dream » comme une ritournelle qui s’installe dans notre esprit.. Sauvage et Rock and Roll, cette terre nous fascine. Ainsi, nous traversons cette terre chaude d’est en ouest. Dans les pas de Jack Kerouac, cheveu au vent, nous empruntons la Route 66. Cette fameuse route suit le tracée de la conquête de l’Ouest. Au volant d’une décapotable, nous roulons à travers ces plaines arides et désertiques. Un air de Rock nous accompagne tout au long de cette quête. Que recherchons-nous ?  Cette folle virée nous transporte. Nous nous sentons Candide. Cette traversée  du désert nous embarque vers la lumière. Tout au long de ce rite initiatique nous nous transformons. Cette quête nous aide à trouver des réponses à grandir. En partant nous étions comme Peter Pan parti à la quête du monde imaginaire. Neverland ou Nevermind  chacun ses choix.

Dans ce paradis infernal, il y en a pour tous les goûts. La célébrissime los Angeles qui abrite des Anges ou des Démons. Dans cette ville enchanteresse vous brillerez de milles feux. En marchant sur Hollywood Boulevard, vous connaitrez peut-être votre quart d’heure  de gloire cher à Andy Warhol.  Le temps d’une après-midi shopping vous déambulez dans les boutiques de Rodéo Drive, avant de vous perdre dans les méandres des  studios de cinéma. Puis, vous pourrez vous pavaner sur les plages. Sportifs et sportives vous  trouvez votre compte en surfant sur des vagues impressionnantes.  Pour les moins téméraires, vous pourrez toujours nager dans les eaux chaudes du Pacifique.  Attention aux requins ! Pour les adeptes du  Farniente, bronzez tranquillement est aussi un moyen de cultiver un teint hâlé. Si toutes ces anecdotes vous plonge dans une profonde rêverie, L.A la bien nommée sera votre Muse. L. A is yours.

  Si la cité des Anges véhicule parfaitement le rêve américain, c’est oublier que celui-ci est né à New York. Tout semble nous ramener dans le berceau de cette nation.  Croquez-la à pleines dents si l’envie vous démange. La grosse pomme est à vous.  Commencer votre périple par Ellis Island. Pourquoi cet appel du large. Fouler, le sol d’Ellis Island, c’est se plonger dans l’histoire de l’immigration américaine. En pénétrant dans ce lieu magique, une vive émotion s’empare de nous. Par la lecture des plaques, nous nous remémorons le sort de tous ces immigrés qui pour la première fois  marchaient sur des terres américaines. Le voyage les avait guidés jusqu’à la Liberté. Leur premier contact visuel avec ce continent inconnu était la Statue de la Liberté. Comme, un voyage en terre inconnue, ils allaient connaître les joies de ce pays libre.

Mais cette Liberté mythique se gagne au prix de milles sacrifices. L’Audacieuse New- York vous happera.  Pris dans un tourbillon de folie vous tomberez dans ces bras. Besoin d’air, vous respirez la douceur de Central Park. Manhattan vous séduira.  A la fois économique et culturelle, elle est devenue le poumon de l’Amérique et du Monde. Touchée en plein cœur, le monde a pleuré ses morts. Tel un Phoenix, elle tente de renaître de ces cendres dans la douleur. La crise aussi l’a dérouté. Pour se remettre de nos émotions, nous avançons vers Broadway et Soho. Ces quartiers  nous transcendent. Spectaculaires, nos yeux ne peuvent qu’être émerveillés par cette richesse culturelle. Le refrain de Liza Minelli nous revient en tête. 

Notre quête effrénée de bonnes affaires nous conduira vers China Town. Etonnée  par toutes ces chinoiseries, nous serons rassasiés de plaisirs exotiques. Qu’à cela ne tienne. Vous ne tiendrez pas en place. Comme cette ville, vous serez prix d’une frénésie. Elle vous emportera vers la cinquième Avenue. Vous referez le monde en assistant à un concert de Rock à Time Square. Quitte à vous époumonez, vous vous éclaterez. Qui sait, la prochaine révolution commencera peut-être là-bas. Comme un mentor vous en prendrez la tête. Jamais vous ne perdriez la tête. Attention l ‘insolence vous guette. Tant pis la vie est trop courte pour renoncer à tous ces plaisirs. Mais les grands airs de New- York ne vous effraie pas, bien au contraire. Subjugués par cette impétuosité, vous continuerez votre route

Tranquillement vous dégusterez  un café. Des souvenirs pleins  la tête, vous monterez tout  en haut de L’Empire State Building, vous surplombez New-York . Pendant l’espace d’un instant vous vous surprendrez à être le Roi ou la Reine du  Monde. Tel est votre rêve. Votre soif de découverte vous emportera vers de nouveaux horizons. L’Aéroport JFK est prêt à vous guider vers de nouvelles destinations. Tel un John Fitzgerald  Kennedy vous vous imaginez un grand destin. Un avion vous attendra et vous vous envolerez vers un autre paradis. 

A Las vous deviendrez parano.  Illuminée, elle scintille de milles feux. Vous deviendrez fous d’elle vous. Dépenser sans compter est désormais votre devise. Rien de mieux dans ce cas- là que d’aller de casinos en casinos. Jouer plus pour gagner plus. Vous vous transformerez en véritable gagneur ou gagneuse. The winner is… Peut-être qu’en un clin d’œil, vous amasserez autant d’argent que les milliardaires en une affaire. Business is Business. Peu importe le prix à payer vous vous êtes pris aux jeux. Epris de jeux vous glissez petit à petit. Il ne faudrait pas vous ramasser.  Aussitôt  être montés aux cieux vous redescendrez. Piégés, vous n’en ressortirez pas indemne. Trop c’est trop. Il faut savoir s’arrêter.  Mais il est trop tard, vous avez été aspirés.  Insoumise, elle vous fait les yeux doux. Vous ne résisterez pas très longtemps à son charme légendaire. Envoûtés, vous ne pouvez plus reculer. Piégés, vous avez joué et vous avez perdu. Tant pis, la nuit porte conseille.

 Demain est un autre jour. La fortune fera votre bonheur qui sait ? Lassés, de cette malchance, vous rentrez dans ce somptueux palace qui n’attend que vous.  Autour de la piscine, vous vous remettez de vos émotions. Vous vous prélassez. Les yeux fermés, vous vous prenez à rêver à de jours meilleurs. Vous fantasmez. Elle aura raison de vous. Impétueuse, elle vous emportera, comme le vent balaye un tapis de feuilles mortes.  Insaisissable, c’est elle qui vous saisira. Indomptable, elle égayera en vous de nombreux fantasmes inassouvis  et inavouables. Inlassable, elle vous fatiguera. Manipulés, vous le serez par cette fée ambitieuse. Mais Las Vegas c’est las Vegas vous n’allez pas lui échapper. Métamorphosés, vous vous envolerez vers d’autres destinations glamour et chaleureuses.

Embarqués dans l’avion vous foncer tout droit vers Miami. La sulfureuse vous accueille dans la chaleur de l’été indien. Fiestas à Gogo vous vous êtes laissés entrainer dans un rythme effréné. Insatiable vous voguez de plages en plages à la recherche de nouveaux délires à tester. Vous ne tiendrez pas en place. Votre esprit est saisi par une vague de chaleur. La fièvre monte. Plus tard, elle redescendra. Pour le moment, elle vous guide. Rythmés sont vos nuits. Vous n’en croyez pas vos yeux ébahis. Est-ce possible ? Tant de gens bougent en rythmes, cela vous effraie. Mais vous ne résisterez pas longtemps à cette frénésie irrésistible. Sensuelle, elle vous accompagnera dans des lieux insolites. Vous n’y avez jamais songé  c’est chose faite. L’incroyable se déroule sous vos yeux écarquillés. Est-ce bien réel ? Tout est possible à Miami. Vous n’en revenez pas. Pourquoi toute cette folie ? Impressionnés, vous retrouvez peu à peu vos esprits. Embrouillés vous ne savez plus sur quel pied danser.  Complètement embués, vous êtes dans le coltar.  Trop c’est trop. Fatigués, vous tomberez dans les bras de Morphée. Réveillés par le roulis des vagues et par la fraîcheur matinale. Incrédule vous vous réveillez sur la plage. Que faites-vous là ?  Vous-mêmes vous ne vous en rappelez plus. Agacés vous repartez vers une nouvelle ville surprenante.

 Surexcités vous  arrivez dans la ville la plus jazzie des Etats-Unis, la bien nommée la Nouvelle- Orléans.Le cœur de la Nouvelle Orléans bat au rythme du jazz. Cette cité marquée par l’histoire exercera sur vous une attraction particulière.  Au détour d’une rue vous croiserez un sosie de Miles Davis ou encore d’Ella Fitzgerald.  Cette gaieté apparente vous apaisera. Soulagés, vous pénétrez dans cette ville mythique le cœur léger. Dans les rues animées, vous ressentirez du plaisir à écouter tous ces musiciens de rues jouant du jazz. Affamés et gourmands, vous découvrirez les joies de la gastronomie cajun. Curieux d’en savoir plus sur cette ville merveilleuse, vous adorerez le patrimoine culturel de cette cité imprenable.

En déambulant dans les anciennes plantations de cotons, vous repenserez à ces airs de jazz chantés par des noirs pour se libérer de l’esclavage. Ce pays modèle perdra ainsi de sa superbe. La liberté et les droits de l’homme oui mais pas pour tout le monde. Scarlett O’Hara emportée  par le vent, nous ramène à la réalité.  Réalité violente et parfois frustrante, cette terre reflète toutes les inégalités. Le Sud des Etats- Unis, une terre enrichit par les contrastés.  Attirés par les Bayous, vous vous dirigerez vers le Mississippi.  Ensorcelés, le large vous appelle.  Triste de devoir partir vous rassembler tous vos souvenirs pour regagner vos pénates. 

Ce voyage initiatique vous aura enseigné la liberté. Celle-ci se paye parfois chère.  Enchantés de toutes ces découvertes, tous ces paysages resteront gravés dans votre mémoire. La fin de votre voyage est arrivée trop vite. Avec stupeur vous vous rendez compte qu’il vous reste des milliers de choses à découvrir dans ce pays.  Pourtant vous devez partir. Mais ce n’est que partie remise. Partir ne veut pas dire ne jamais revenir. Une chose est sûre vous reviendrez dans ce pays. Fascinés vous êtes loin d’avoir tout vu. Vous n’aurez peut-être pas assez d’une vie pour tout visiter.  Tant de ville attire votre attention.  Dans l’avion, vous regardez une carte.  Des noms comme San Francisco, Denver, Memphis, Philadelphie, Washington, Dallas, Orlando, Sacramento, Seattle et bien d’autres vous évoquent des lieux. Le Golden Gate, la prison d’Alcatraz, Walt Disney World, la Maison Blanche, le Pentagone, les studios de la Motown, la maison d’Elvis Presley… Exténués par toutes ces rêveries vous dormirez dans l’avion.  Destination : Aéroport Charles de Gaulle. Direction ; la France.  Quel enthousiasme !

 

 

 

 

 

Des héros oui mais…

  Once Upon a time… Il était une fois les Etats-Unis d’Amérique.  Venus du Vieux Continent, les Pères Pèlerins ont débarqué sur la côte est de l’Amérique. Persécutés par Jacques 1er, ces colons protestants fondèrent la colonie de Plymouth.  Arrivés à bord du célébrissime May Flower, ils jetèrent les bases de la démocratie américaine. En quelques siècles, les Etats-Unis devienrent, une d’accueil.  Pour les immigrés, ce nouveau continent est devenu leur terre promise. De fil en aiguille, des vagues d’immigrés se sont succédées. D’abord, tous les protestants persécutés en Europe trouvèrent refuge dans ce nouvel Eldorado.

Au XIX siècle, les Irlandais ont fui leur pays pour des raisons économiques et religieuses.  Puis les italiens les ont suivis d’abord pour des raisons économiques, puis pour des raisons politiques. De nombreux italiens ont fuit la botte italienne par rejet de Benito Mussolini et le fascisme qu’il incarnait. Ensuite ce sont tous les juifs d’Allemagne et d’Europe de l’est et les opposants au nazisme. Ce pays ne s’est construit que par l’immigration. Cette donnée permet de comprendre pourquoi cette terre représente un creuset culturel.

Vu ainsi, la situation paraît idyllique. C’est oublier que la construction de l’unité américaine s’est faite dans la douleur. Les Héros américain sont à l’origine de leur pays : uniques, ambitieux et forts.  . Ses héros sont des selfs made man. Ils ont construits leur vie, ont bâti un empire ou ont révolutionné les technologies par leur créativité, leur intelligence et leur savoir- faire.

Le capitalisme s’il a été pensé par Max Weber, a été appliqué par les américains. D’ailleurs la réussite du capitalisme ne pouvait se comprendre que par l’expression de la foi protestante. Tout comme leur ville, la chute du capitalisme s’explique par l’excès du libéralisme. Aux Etats-Unis la demi- mesure n’est pas de rigueur. Quand le monde vous sourit, vous vous enrichissez sans compter. Mais quand le système se grippe, il embarque tous les autres dans sa chute. Le monde est tel qu’il est. 

Ils ont marché sur la Lune, ils marcheront peut-être sur Mars. Dieu seul le sait. Enfin s’il existe. Moi je ne sais pas, mais le « Dieu américain » semble exister. En tout cas, il les guide pour le pire et pour le meilleur. God bless America. God save american.

 Certains ont cru en leur bonne étoile et se sont laissé guider vers la gloire ou les déboires.

Des héros américains ont participé à la légende américaine.

Rosebud… Ce mot a été prononcé  par Charles Foster Kane.  Ce héros est né de l’imaginaire d’Orson Welles. Lui qui connait si bien son époque. Son héros est médiatique, il ressemble trait pour trait à William Randolph Hearst. Mais qui est-ce ?  A-t-il eu  son heure ou son quart d’heure de gloire ?

Comme beaucoup d’homme d’affaires de son époque, il a profité de l’essor du capitalisme. En moins de temps qu’il n’en faut, il  s’est construit un véritable empire. Il a inspiré de nombreux magnat de la presse. Mais comme tous les empires, il a connu l’apogée avant de sombrer.  A l’image de son pays, il s’est montré gourmand et ambitieux. Son pouvoir s’est retourné contre lui. Il a été pris à son propre piège. Comme d’autres il est tombé pour une affaire de mœurs. Eh oui que voulez vous, l’Amérique est puritaine. Il ne faut pas rigoler  avec le sexe. D’autre moins chanceux ont vu leur carrière être éclaboussée par un scandale.

 Bill Clinton en rit jaune aujourd’hui. Comment passer d’icône politique à représentant «  du mari trompeur » ? Il appréciait particulièrement sa secrétaire. Est-ce un tort ? Oui lorsque ce ne sont pas pour ses qualités professionnelles mais pour ses qualités humaines… Surtout que cet homme  a présidé la plus grande puissance mondiale. Peut- être qu’il n’a pas su retenir ses ardeurs. Enfin cette histoire demeure risible.  Grand homme politique, il s’est fait rattrapé par ses pulsions. Il a perdu la Maison Blanche pour cet écart de conduite. Pour si peu il aurait pu rester au pouvoir.  Lui, il a juste abusé de son pouvoir de séduction !

Des héros trahit par leur libido extravagante, il en existe d’autres. Tiger Wood vous connaissez ?

 Lui aussi, il a été rattrapé par un scandale de mœurs. Au 21ème siècle ça en devient ridicule. Dommage, ce grand champion de golf était le meilleur dans sa catégorie. Perdre sa crédibilité pour si peut c’est dommage. Un grand talent peut aussi avoir ses failles, n’est-ce pas ? Comme tout champion, il doit envoyer une image lisse sans faux plis. Comme quoi l’hypocrisie demeure  sur la question des mœurs.  La plus grande industrie du sexe ce cache encore derrière un puritanisme désuet.

 Elle aussi elle a été adulée puis détestée. Elle a même été la fiancée de l’Amérique. Qu’on l’apprécie ou pas Britney Spears a déchaîné les passions. Son image a été écornée. Elle aussi, a connu tous les excès de la gloire. Mais qu’importe elle est toujours là. Elle est revenue à notre grand malheur ! Elle interprète une pop sirupeuse et commerciale un tantinet vulgaire. Mais que dis-je là, pauvre Britney ! Elle incarne parfaitement, cette hypocrisie des mœurs. Le sexe et la vulgarité font vendre et elle le vaut bien !

  Evoquer les Etats-Unis sans parler de cinéma c »est comme parler de la France sans s’intéresser à gastronomie ; c’est un péché.

Je suis ton père Luke. .. Vous connaissez forcément cette réplique. Celle-ci a tellement été parodiée. Le père de cette célèbre phrase  n’est autre que Georges Lucas. Mais non il n’a pas enfanté Luke, mais Star Wars. La guerre des étoiles. Ces films ont fait rêvés des générations d’enfants férus de science Fiction. Fascinés par les vaisseaux spatiaux, vous l’êtes probablement. Un jour ou l’autre vous avez joué avec un sabre laser Peut-être avez-vous craqué pour les Ewoks. Ces petites bêtes trop mignonnes. Enfin  il ne faut pas trop en faire !

 

 

Big Brother : Télé réalité et aventure numérique

George Orwell était un visionnaire. 1984 annonçait les totalitarismes.  Mais aujourd’hui ne vivons nous pas dans un monde totalitaire ? La télévision et Internet ne sont-ils pas les nouveaux totalitarismes de l’époque actuelle ? Qu’aurait dit George Orwell ? A ce stade nous ne pouvons pas le savoir à moins d’avoir la faculté de dialoguer avec les morts.

Si le concept de Big Brother n’est pas américain mais néerlandais, les américains l’ont repris à cœur joie.  Aucune créativité ! Reprendre c’est bien. Mais faut-il mieux faire et ce n’est pas gagner. Les télé- réalités ont donc envahis nos écrans.  Concept : prendre une dizaine de jeunes en mal de notoriété, de reconnaissance et intéressés par l’argent facile et les enfermer pendant quelques mois. Bien sûr, des caméras suivent leurs faits et gestes. Le but ; humilier, montrer la bassesse humaine, les comportements les plus vils. Tout cette mascarade, pour ne vivre que leur quart d’heure de gloire.  C’est cher payer, non ?

Internet reste la dernière grande invention du 21ème siècle. Autre moyen pour développer la surveillance. Comme quoi la liberté reste une utopie. Dans ce monde merveilleux de la toile, nous avons trois héros ? Qui sont-ils ?

Ils sont tous les trois américains. Points communs ; génies informatiques, innovateurs, précurseurs et boutonneux.  Comme quoi aimer les mathématiques et les codes informatiques peut parfois poser problèmes. Peu importe, ils sont devenus milliardaires.    Bill Gates, Steve Jobs et Mark Zuckerberg.  Le premier a créé Microsoft, le second l’a trahit pour fonder Macintosh et le troisième est l’initiateur des réseaux sociaux.  Qui ne connait pas Facebook ?  Pas grand monde. Tous les trois représentent l’évolution, le changement et la révolution numérique.   Plus de liberté pour plus de surveillance.  Ainsi va le monde démocratique aujourd’hui.

My American dream is magic

Héros d’un monde magique

Un zest de fantastique nappé de féérique

Construit sur une illusion systémique

Tout y est médiatique et publique

Il s’est écroulé ce monde chimérique

Il a trouvé un leader charismatique

Mais ce monde idyllique cache une réalité tragique

 Ouvrons les yeux  et arrêtons d’être cynique

Voilà je vous ai présenté l’Amérique

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