Il était une foi

Sur le pas de nos temples,

La peur travestie en foi

Racole l'un, fidèle,

Celui qui pose ses genoux au sol en inclinant la tête,

Comme un chien attendrait sa caresse, et que rien ne console

D'autre que de lécher les pieds de son maître.

C'est ainsi qu'il prend la pose et prie son dieu de lui pardonner

D'avoir les bourses pleines des fruits juteux de ses pêchers

Qu'il éjacule dans une gorge aussi profonde que sa foi

Celle de son prochain, aussi petit qu'il soit

Pour lui apprendre le goût amer du repentir

Et l'élever vers d'autres cieux

Toujours promis jamais prouvés

Le tout puissant qui coche clair n'en finit pas d'essayer

Il est une foi en un Dieu, qui aimerait donner son culte

Dont les voies, impénétrables

N'en finissent pas d'exciter les passions

Lubrifier le fantasme en fanatisme

Incarné par des frustrés qui distribuent punitions et supplices masturbatoires

Flagellation, lapidation, crucifixion...

La fabrique du sado maso schisme