Ils étaient mon Univers.

chachalou

Ma seule famille.


Ils étaient toujours là pour me porter. Ils avaient toujours le rire bien placé. Ils me prenaient en exemple et me faisait une place auprès de leur coeur. Parce qu'ils étaient mecs ou filles, motivés et dynamiques, bien pensants et solidaires, pour la dynamique d'un groupe qui fera l'affaire.

C'était ma famille, mes amis ou des connaissances parfois. Ceux qui jamais ne m'auraient enfoncé comme toi... Parce qu'au final, eux... Ils croyaient en moi !

Ils se respectaient, ils s'aimaient. Je le voyais dans leur yeux joueurs. Et dans mon souvenir, des tas de prénoms et de visages me restent, lorsque je me remémore mes années de fêtes et d'ivresse.

C'était le Paradis. Sport d'un côté, blessure de l'autre. Entraide et amitié, échecs mais solidarité ! Et avec eux, j'ai appris bien plus qu'avec toute ma famille réunie. Ils m'ont montré leur Monde, leur bien être, leurs délires et leurs envies. 

Je n'ai pas eu peur de me lancer. De planifier, de concevoir, de participer. J'étais des leurs, ils étaient des nôtres. C'était une vie pas trop comme une autre. Une vie de jeune, une vie Belle et Parfaite. Sûrement un peu trop, pour que mon bonheur reste.

Ouai, ils étaient mon univers, mon soutien, mon modèle, un carburant qui ne s'épuise pas et brûle un peu trop, parfois. Avec eux, j'ai entrepris des actions complexes. J'ai frôlé bien des dangers et je me suis marée. J'ai vécue peut-être un peu trop crevée, dans le tourbillon de ma vie, il y avait parfois de quoi craquer. Pas le temps, entraînement, cours, sport, études, soirées. Et le réveil sonne trop tôt, puis il faut recommencer. 

Sur les bancs, des masses d'étudiants amassés, crevés de la veille ou des partiels tout juste terminés. Ceux qui désertaient lors des coupes du Monde pour soutenir. Ceux qui se cassaient pour participer. Dans un tout, tu vois, qui était noué, scellé, impossible à démanteler. 

Et ce sont eux, ces sportifs de hauts niveaux, ces petits sportifs du dimanche, ces mecs ou filles tout juste classés sur liste ministérielle... oui, ce sont eux, qui m'ont apprit. Qui m'ont porté. Qui ont ouvert mes ailes pour les déployer. 

Ce sont eux, oui. Et pas toi. 

C'est ta honte ça un peu, tu ne crois pas ?

Dire que mon frère a été champion du Monde, rassures-toi.

Je ne le crie pas sur les toits tant je regrette d'être à toi. 


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