Ilyana et l'autre monde

Elle s’appelle Ilyana, elle vit sur la planète ovale. Une planète ovale comme son nom l’indique. Sa couleur est bleu lagon et sur celle-ci il n’y a ni eau, ni végétation, ni couleur enchantante pour y vivre une parfaite vie.
Ilyana est bleu et verte, son corps est nu mais protège ses véritables intimités. Toute sa famille, ses amis vivent ici. Ils se nourrissent de terre humide et de roche. Mais aujourd’hui elle est coincée et est dans un néant terrible, celui de la mort.
« Je vois passer des corps, et la mort tourne autour de moi pour venir me prendre. J’ai peur, je ne veux plus bouger pour qu’ils m’oublient. Si je ne bouge pas, ils ne pourront rien me faire. »
Tout à coup Ilyana se réveille. Elle tombe nez à nez avec un bel inconnu. Il s’appelle Igor.
Elle contemple l’homme qui l’a secouru avec tant de charme et de beauté.
« Vite, venez. » Il la souleva du sol.
Une terreur venait sur eux, la terreur du gouffre. Derrière Ilyana, il y avait toujours ce gouffre appelateur, puissant et destructeur.
Ilyana était emmené derrière son cheval puissant et fidèle. C’était un cheval d’une rare beauté. Il était coloré comme un arc en ciel. Vert, bleu, jaune. Ses couleurs respiraient.
Elle colla son corps contre l’individu. Son sourire s’afficha. Sa chevelure de toutes les couleurs s’illuminait enfin. Signe d’espoir, de renouveau.
« Comment s’appelle t-il ? »
« Balthasar. » Répond Igor.
Il l’emmena à quelques mètres mais c’était des km dans la tête de Ilyana.
Tout à coup, la végétation était là.
Des palmiers, des plantes, des ruisseaux. Ilyana n’en croyait pas ses yeux. Tout cet univers baignait devant elle. Elle n’avait pas vu ca depuis la nuit des temps. Ilyana était heureuse.
Il la déposa à terre. Sa douceur et sa bienveillance étaient en lui. Il était grand à côté d’elle. Puissant, plein de ressources.
« Nous dormirons là cette nuit. »
Sa voix était sublime, réconfortante.
Ilyana contempla tout autour d’elle. Les couleurs l’envahissait. Le vert fluo des feuilles de palmiers, le marron des noix de coco. Elle entendit un bruit coulait. Le bruit de l’eau descendre en chute.
Une imposante cascade s’imposait.
Ilyana se retrouvait comme dans un concon. Les couleurs étaient gai, rassurantes. Et le décor était paradisiaque. Elle aurait voulu y aller. Mais il est tant par sa présence et son charisme, qu’elle reste.
Le soir vint, le feu crépite sur les bûches. Il est assis auprès d’elle, son torse de toute beauté.
« Tu peux dormir là tranquille, je ne te ferais rien. »
Ilyana s’endormit presque aussitôt.
Le lendemain, un élément lourd la pertuba. Elle ouvrit grand les yeux quand les yeux quand elle découvre la patte d’Igor.
Elle éprouva alors une vive excitation. Elle poussa sa patte vers le sol et se leva.
« Qu’est ce qu’il y a ? » Demande soudainement le jeune homme à peine réveillé.
« Rien, c’est juste que j’ai mal dormi. »
« Ah, en effet, on dort pas trop bien la première fois ici. »
« Je dois te montrer ma famille. »
« Ah très bien. » Répond Ilyana non satisfaite de cette annonce.
Igor la fit pénétrer dans la jungle. Les palmiers étaient très haut. Et l’ombre envahissait déjà les deux individus. Quand Igor s’arrêta à un endroit. Un immense chalet imposait.
Ils entendirent des cris de joie et de poursuite.
« Voici mes fréres et mes sœurs. » Sourit Igor.
« Et voici ma mère. »
La mère d’Igor était encore plus grande que lui. Elle imposait par sa beauté et sa fraicheur.
« Te voici Igor ! »
« Oui, voici Ilyana, elle vient de l’autre côté. »
« De l’autre côté ?! » Est effrayé la mère.
« Non, ne vous inquietez pas, c’est seulement que je ne pensais pas qu’un jour nous verrions un de votre tribu. »
« Vous êtes nombreux ? »
« Maman, elle est fatiguée, je l’ai recueilli alors qu’elle n’était pas en bon état. »
« Oui, oui, c’est vrai venez manger. »
Les plats étaient raffinés et succulents. Les couleurs de la nourriture faisaient envie à la jeune Ilyana.
Des pommes, des bananes, il y avaient tout un met pour elle.
« Père n’est pas revenu encore ? »
« Pense tu, il est encore à la chasse. »
« Comment ca se fait que je ne sois pas morte ? » Demande tout à coup Ilyana revenu à la réalité des choses.
Il eut un grand blanc à table. Sa mère reposa et releva plusieurs fois le coude de la table en chêne. Ces couleurs blanches et miel ne laissaient pas Ilyana indifférente.

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