Immenses, semblable aux arbres

boukinoli

Immenses, semblable aux arbres
Chant et crainte d’être
Paresseux jours
Querelleurs, ivrognes, cruels, fiers
Quelle lisière des corps s’affaisse ?

Nuit...L’atmosphère est éternelle

Piège à persécuteurs
Visage qui extravague
Comme si l’aube traversait
L’espace et les montagnes
trois-mille têtes  bétail du silence
Reconstituent l’empire

Pressentiment

Chansons  symboliques  en feu
Avant de devenir
Mouches pour les oreilles
Ecoutons les
cinq cent mille qui s’assemblent
fermant les ravins...

Tambours à l’ouest, dentelles d’autres climats
Incompréhensible chameau américain
Qui s’accroupit rêveur sous la pluie
Swing maton,  volutes en colonnes épaisses
Fenêtre de l’œil  à longue bourse
Jolis oiseaux de chiffres énoncés
Ecorchés de survie, les agneaux vont s’abattre  dehors...

Rêve blanc
plonge dans ton rival
Ce que les espagnols fondèrent
L’enfant démon  l’OR
Parcourant  les directions
Hormis les vents

Médecine...L’inattendue, le velours de la route
Tentant l’extrême curiosité
Issue de couleurs, de sursauts...
Es-ce un magnifique mustang ? Non, c’est la rue
Qui soulève les grands costumes de l’avenir et estancias

N’êtes-te vous pas perdu mon dieu dans le chœur des  peones?

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