Inachévé

doly

Dans le monde, il y a différentes genres de personnes. Celles qui frôlent ma vie d’une quelconque façon, attirent mon attention de manière particulière. Dans ma mémoire, j’ai un parfum, il évoque un regard. Je l’ai cherché, s’était son regard.

 Il m’a fallu une seconde submergé dans ses yeux, pour voir naitre un rendez-vous, un sourire et puis…quel sourire et je fini par voir une vie. Etrange; étrange d’imaginer que la fin, puisse être une vie, mais dans son regard, la mort  ne pouvait être qu’irréelle.

Elle était là, à plusieurs reprises nous étions dans la même pièce, moi je n’existe pas, il n’y avait qu’elle. Elle s'ait retrouvée assisse à mes côtés sans imaginer une seconde que j’avais qu’une envie, celle de l’entendre rire et ainsi illuminer la pièce. Elle s'ait retrouvée derrière moi, mais moi, de la même façon que Orphée, j’ai eu peur de me retourner et de la voir disparaitre dans ma pénombre.

Ses mots et l’intensité de sa clarté, ne me laissent que le regret de jamais m’être réveillé à ses côtés.                                                                             

Durant mes nuits,  je la retrouve dans mes rêves, car c’est la seule façon de l’avoir dans mon esprit, sans me sentir coupable de penser à elle. Si ancrée dans mon subconscient, si douloureuse, si prêt de mon âme et si loin de mon cœur, car mon cœur ainsi que le sien ne nous appartiennent pas. D’ailleurs, elle a toujours été à quelqu’un d’autre, même si dans un court mais eternel mirage, nous avons cru vouloir échapper à cette réalité et tout simplement se trouver.

Sa façon de voir le monde, la simplicité et au même temps, la complexité de son esprit, mettent en évidence l’incapacité que manifeste ma penser à suivre ses idées. Ses désirs se résument à une panoplie des nuances de gris. Moi, je vois le monde au blanc ou noir, elle m’apprend à voir qu’entre les deux, il y a différents degré de noirceur. Cependant, mon monde avec elle, reste en noir et blanc.

Dans mes rêves,  mon esprit divague souvent dans le limbe des mes sentiments. Des sentiments noyés à volonté dans un oublie forcé. Je n’arrivais pas à la prendre et la laisser partir semblé le plus correcte.  Quelque fois au réveil, je me rends compte qu’une partie de moi semble encore en deuil.

J’ai souvent le gout d’une tache inachevé, sans pour autant trop y pense par peur de retomber dans un amour à sens unique.

Elle souhaite lire mes écris, et moi je souhaite écrire d’elle. Depuis des mois, je me nie à graver sur un papier les traces qu’elle a laissé sur mon cœur. Jamais, avant  aujourd’hui, je n’ait écrit des mots la citant, peut être que j’ai eu tord.

En m’inspirant d’elle, je cherche la perfection, la perfection dans des phrases, que ne peuvent pas être autre chose que des lignes que le temps effacera avec la même facilité qu’elle a effacé les caresses que je ne jamais gravées, avec la même aisance, qu’elle n’a jamais prononcé les mots : je t’aime, comme du sable qui glisse sur un trottoir, elle glissera vers d’autres bras, tout simplement comme moi.

 

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