Inconnus

summer

Regards furtifs, satisfaction futile et plein plein de frustration qui nous consument. C'est beau l'amour.

Milles et une question, milles et une rencontre, milles et un paysage que je vois avec ta tête qui fait « coucou » dans un coin. Tu es partout. Devant. Derrière. Partout où mon regard se porte. Partout où mon cerveau peut penser. Mon cerveau qui se retrouvé frustré par ta simple existence. Le plus ironique serait ta position dans tout ça. Me connais-tu ? Sûrement pas. Peut-être un prénom que t'as déjà vu passer. Peut-être un prénom que tu as déjà du oublier. Ironique car le tien passe et repasse dans mon cerveau. Mon cerveau qui est encore et encore frustré par toi. Il se pose des questions ; enfin. Je me les pose. C'est plus des demandes au fond. Des requêtes silencieuses.

S'il te plaît, regarde-moi.

S'il te plaît, tourne-toi vers moi.

Laisse-moi être ce que tu es pour moi. Puis finissons les quelques jours qui nous reste ; comme des inconnus qui se connaissent. Soyons satisfaits par la rencontre de nos regards. De nos milles et un regard, de nos milles et une rencontre, de nos milles et une journée passés ensemble sans l'être.

Un jour, je regretterais. De t'avoir vu à mes côtés, à deux pas, à un pas, de ne pas avoir pu te toucher mais juste que là, soyons satisfaits d'être de simples inconnus qui se connaissent si bien. 

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