instant volé

lilouche

© Tout est à moi, les personnages et le scénario.

Genre : Romance avec un grand R

Rating k/G (Tout public)

Résumé : Deux vies qui se croisent, une rafale d’émotion pour un instant volé.

Note de l’auteur : juste un petit texte pour rêver, parce que ça fait du bien !

 

Instant volé

 

C’était une belle journée, une de celle qui donne envie d’aller marcher juste pour le plaisir, tout me rendait heureuse, la caresse du soleil sur ma peau, la douce brise qui rafraîchissait l’air et cette ambiance joyeuse qui flottait dans l’air.

C’est dans cet état d’esprit que je le croisais. J’eus comme un flash, je me retournais lentement, l’homme que j’aperçu à quelques mètres de moi m’envoûta.

Il dégageait un tel charisme que je fus instantanément attirée par lui. Un visage doux et harmonieux, une silhouette élancée, des traits fins mais surtout un regard brun qui me bouleversa, c’est comme si j’étais tombée dans sa lumière tendre.

J’eus brusquement l’impression que le temps c’était arrêté. Le sourire qu’il m’adressa me réanima.

Je me dirigeais lentement vers lui mais au fur et à mesure que je me rapprochais  je sentais une brutale envie de courir, comme attirée vers lui par une force qui me dépassait moi même.

Que m’arrivait-il ? Je ne connaissais même pas cet homme et je me retrouvais a m’envoler vers lui comme si ma vie en dépendait.

Mon regard étais accroché au sien, j’étais dans ses bras. A bout de souffle, je cueillis ses lèvres dans une impatience fiévreuse. Je perdis mes doigts dans ses cheveux mi-longs, qui tombaient en vague gracieuse sur ses épaules. Je mis toute mon âme  dans notre baiser où se mêlaient nos langues taquines et passionnées.

J’étais heureuse à la limite du vertige.

A regret nous rompîmes le baiser mais incapables de nous quitter si vite, nous demeurions là enlacés, désorientés…

Après un moment infini il s’écarta de moi et nous échangeâmes un sourire complice, avant de repartir chacun de notre côté pour reprendre l’un et l’autre le chemin de nos vies.

Juste avant d’arriver au bout de la rue, je me retournais une dernière fois.

Nos regards se fondirent l’un dans l’autre, dans une promesse muette : je ne t’oublierai jamais

fin

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