Interro de Géo.

roller_coaster

Demain interro de géo à 14 heure. Deux heures dans une salle avec 37 autres personnes à gratter sur une feuille à grands carreaux pour recracher le cours méthodiquement copié un mois plus tôt.

Un contrôle. Une interro. Un test. Ça fait primaire, un peu gamin, un contrôle. 

Mais pourtant c'est bien ce qui m'attend demain. J'aurais dût commencer à réviser il y a deux ou trois jours... mais non; moi maligne comme je le suis il a fallut que j'attende la dernière minute pour commencer à bosser les "territoires de proximités". Du coup il est 23 heure 30 et au lieu de plonger avec passion dans la mer de mots dictés par mon prof d'histoire, je tapote de façon plus qu'hésitante sur le clavier de l'ordinateur. Je réfléchie. Je réfléchie aux mots, à leur sens, même à la manière dont il faut les prononcer. Et alors j'appuie sur les touches pour mettre un semblant de phrases sur mes divagations. Parce qu'il faut dire aussi que je pense à beaucoup de choses en ce moment et que j'ai peut-être pas besoins de réfléchir en plus à l'impacte des inondations sur le littoral français ou le rôle de l'état dans la création de zones industrielles. Donc j'ai décider que j'allais mettre mes deux heures de mathématiques à profit demain pour réviser ma géographie (venant d'une littéraire mon désintérêt vis-à-vis des maths peut se comprendre (je pense... je suis pas complétement sûre c'est peut-être aussi le prof qui a un effet assez soporifique donc....)). La chose étant dite je ne réviserais pas ce soir mais le problème c'est qu'il est maintenant presque minuit et que malgré tout je suis particulièrement fatiguée. Le second problème c'est que quoi qu'il arrive le soir je n'ai jamais envie de me coucher, de décider que la journée s'arrête et de me rendre compte que je l'ai passée au lycée à me répéter sans cesse  que je préfèrerais être partout ailleurs mais pas là-bas. Alors souvent le soir j'en profite, j'écris ce que je veux, ce que j'ai décidé. Parce que j'en ai plus que ras le bol que l'on me dise "c'est obligé, on l'a décidé, tu dois le faire" ou pire "essaye de rentrer dans le moule". C'est l'exemple type de phrase qu'il ne faut pas me dire si l'on veut que je coopère, je ne suis pas le genre de personne qui va penser une chose pour la simple raison qu'une majorité des gens y pensent. Tout est une question de libre arbitre et de volonté personnelle de réaliser ou ne serait-ce que d'entreprendre quelque chose de nouveau. Ça doit aussi être pour cela que je n'arrive pas à me décider qu'il faille que je travail pour ce contrôle parce que après tout une interro de géo ne changera surement pas ma vie et le professeur qui corrigera ma copie n'y changera rien non plus...

(Réflexions d'une jeune femme un peu fatiguée qui aimerait bien que les vacances d'été arrivent plus rapidement)


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