J'ai envie d'embrasser ton cul

J'ai envie d'embrasser ton cul

A l'improviste, sans préavis

Ma bouche en coeur, une langue avi-

-De poser mes lèvres sans précis but

A l'impossible, nul n'est tenu

Je n'en veux pas entre mes doigts

Ni sur mon sexe, fier et bien droit,

Mais sous mes deux lèvres charnues

L'envie charnelle et puis toute nue

Est si cruelle quand circonscrite

Elle devient morte et toute petite

Prostrée mais prête pour l'imprévu

Laisse-moi donc embrasser ton cul

Tes jolies fesses qui rendent gourmand

Le plus espiègle des chalands

Le pauvre bougre ou le cocu

C'est d'un baiser que je ne fus

Pas toujours prompt à distribuer

Que je veux sur ton cul lâcher

Comme un pet d'nez fier et diffus

Car ce que j'aime, tu es assise dessus

Et il me plait d'être en apnée,

Entre ces vagues immaculées

Ce mon Sinaï qui s'insinue

J'ai envie d'embrasser ton cul

C'est ma tournée, je paie par chèque

Bois ce nectar d'un coup, cul sec,

Ce rare cocktail d'un monde perdu

Sur tes formes oblongues, ces traits aigus,

Là où les lèvres dépassent le maître,

Je me perds dans le moindre millimètre

Et sens ton souffle se faire plus dru

Je ne veux ni moins ni plus

Qu'être le ministre du postérieur

Il paraît qu'être à l'intérieur

Pour la carrière, c'est un vrai plus

J'ai envie d'embrasser ton cul

A l'improviste, sans préavis,

Et par derrière, comme à l'abri,

Voler le dernier des écus

Et puis oeuvrer sur ton corps nu

Et dans l'embrasure de ta peau

Me perdre dans tes bas, tes hauts,

Descendre en terre inconnue

Te laisser croire que t'auras plus

Alors qu'à l'orée je m'arrête

Pour lire tous tes traits en cachette

Pas si horribilis anus

J'ai envie d'embraser ton cul

Le faire chauffer et insuffler

En lui l'idée de s'écarter

Pour lui laisser toucher son dû