J'ai mis un collant

Yeah, je suis arrivée au travail !!!! Avec des collants intacts ! Putain* je l'ai fait !

C'est pas possible ce que c'est glissant des collants dans des bottes. Dans la descente, c'est comme si tu marchais plus vite que tes chaussures. Ça a pris un siècle, à peu près, pour trouver une jupe qui ne remonte pas au moindre contact avec le nylon glissant. Tu la mets, c'est une jupe. Tu arrives à la cuisine, c'est une ceinture.A l'achat, j'avais déjà étudié attentivement les rayons, répertoriant les différents types de modèles, telle une entomologiste accaparée par le recensement de nouvelles espèces : comprimé devant, comprimé derrière (mais pourquoi toujours vouloir comprimer la femme ?) 10, 20, 30, 40 deniers, brillants ou opaques, pure arabica du brésil ou blue montain jamaicain, avec ou sans talons renforcés... Si tu veux un modèle tout simple, c'est mission impossible. J'ai fini par prendre une paire qui comprime et remonte les fesses, vu que de ce côté-là il n'y a pas trop à comprimer ni à remonter, au moins je n'ai pas eu à les enfiler avec un chausse-pied.En attendant le bus, le velcro de mon parapluie a accroché le nylon...mais non, on peut filer un collant avec un velcro???? Saloperie** d'obsolescence programmée!Il pleuvait ce matin=un ordi, un sac en bandoulière, un manteau, une écharpe dans la face avec le vent, des gants qui glissent, un autre sac à la main celle qui porte déjà l'ordi, et un parapluie.Comme une conne, j'ai choisi la place la plus étroite dans le bus, celle des genoux dans le menton, celle où pour t'asseoir, tu dois grimper sur une marche et écarter les jambes. Avec tout mon bordel, tant pis pour l'élégance et tant mieux pour le monsieur.

D'habitude je mets des leggins.

*putain, dans ce blog, n'est pas un gros mot. C'est une exclamation courante, on en parlera une autre fois.

** saloperie, par contre, est un gros mot.

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