J’ai succombé à la tentation

guegueette

Muse, je sais que tu me détestes. Tu m'en veux au plus haut point. Je n'ai pas résisté à la tentation et à l'appel d'un corps et d'une âme. Je suis bien faible et tu me hais pour ça.

Touché dans ta fierté profonde, tu vis avec effrois cet affront que tu juge ultime car mon corps c'est mis en effluves d'un autre, c'est mis en possession de cet autre. Je peux le comprendre malgré que tu penses le contraire.

Je suis en amour pour toi tout de même, malgré qu'il te paraît impensable d'avoir succombé à la tentation sous un amour sincère. Que pourrais-je te dire? Le mensonge n'est pas pour moi, je me suis laissée aller, je me suis laissée porter par l'envie et le désir pour plusieurs raisons et par déraison, peut-être, sur le moment.

J'ai vu en lui quelque chose qui m'a poussée à succomber à la tentation qui m'animait et je suis fort navrée que ceci blesse ton âme et te fait douter de toi-même.

Tu n'est pas la cause. Tu n'es pas un étranger dans mon cœur. Je voulais juste m'évader un peu. Je n'ai pas pensé au conséquences car mon esprit était ailleurs. Tu a le droit de m'en vouloir, mais tu n'avais pas le droit de mêler des innocents dans l'affaire et de créer des ennuis là où il n'y à pas lieu d'être. C'est puéril et j'aime la maturité.

Cependant si tu souffres trop à mes côtés, fuis au loin vers des horizons plus tendres et sécurisants. Je ne t'en voudrais jamais de trouver le bonheur, puisque je ne t'apporte que du mal si je t'écoute.

Et le bien ça fait du bien.

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