J'aimerais bien ressembler à la lune.

Ange Lically

J'aimerais bien ressembler à la lune,

T'apaiser quand vient la nuit,

Et faire de nos enfants des étoiles,

Des cristaux qui te donneront espoir,

Peu importe les obstacles qui s'obstinent à te tourmenter.



Je sais d'avance que la vie ne sera pas une plage sans vague,

Il y'aura des moments de paix,

Puis des instants de violence.


Mais je te promets une chose,

Et ce n'est pas qu'une promesse,

Car les promesses ont souvent tendance à se briser sur le temps,

Je te fais un serment,

Un testament de parole,

Et je prends en témoin la vie elle même,

Ainsi que toutes les forces qui permettent à la terre de tenir dans le vide,

Là où il m'était impossible de tenir sans toi,

C'est de ne jamais t'abandonner,

Même lorsque ton ombre disparaîtra,

Je t'embrasserais et la passion te brûlera les veines,

Afin que je fasse partie de toi à jamais,

Afin de toujours serpenter ton corps comme s'il était mien,

Comme si je te possédais alors que je sais que non.



La vie nous autorise malheureusement à tout sauf à s'appartenir,

Alors je sais que demain si tu le souhaites tu t'en iras,

Et si tu le désires, tu choisiras une fleur encore plus belle,

Afin de parfumer ta maison,

Et de poétiser tes jours.



Tout de même, Laisses moi te prévenir que,

Même la plus belle des fleurs fanera,

Et même le plus fort des parfum s'enfuira, quand viendra le vent.



Même un cœur arrête de battre,

Mais il y'a une chose en moi,

Qui traversera les siècles sans jamais trouver la mort,

Il y'a une chose en moi qui se battrait même contre le diable,

Et sera toujours vainqueur,

C'est l'amour.


Pas celui dont on parle à chaque bar au bout de la rue,

Mais plutôt celui qui tombe derrière chaque goutte d'eau lorsque le ciel pleure,

Celui qui fait tenir la grandeur du ciel en place,


Celui qui fait tenir la terre sur laquelle on marche dans le vide,

Cet amour là il habite en moi et j'aimerais te l'offrir,

Non, mieux encore,

J'aimerais qu'on puisse le partager,

Et que l'on profite de chaque seconde qui nous reste à vivre,

Des secondes que les hommes appellent des années.

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